Cotonou, 17 décembre 2025 — L’École Nationale d’Économie Appliquée et de Management (ENEAM) a accueilli, ce mardi 17 décembre 2025, une soutenance de mémoire de Master d’une grande densité intellectuelle. Le jeune leader et auditeur financier Monsieur Pétro TCHOKODO y a brillamment défendu son travail de recherche consacré à l’impact du microcrédit sur le développement humain, un thème au cœur des préoccupations économiques et sociales contemporaines.
Intitulé « Analyse des indices de développement humain des bénéficiaires de crédit d’une entité de micro-finance : cas de la CBEC », le mémoire présenté par l’impétrant s’inscrit dans une réflexion approfondie sur la capacité réelle des institutions de microfinance à contribuer à la réduction durable de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie des populations.
Dès l’entame de sa présentation, Pétro TCHOKODO a su capter l’attention du jury par une exposition claire, structurée et empreinte d’une éloquence remarquable. Avec assurance et maîtrise, il a posé les bases théoriques de son étude avant d’en décliner les objectifs, la méthodologie et les principaux résultats, démontrant une parfaite compréhension des enjeux liés à l’Indice de Développement Humain (IDH).
L’objectif général de la recherche visait à évaluer l’impact du microcrédit sur l’amélioration des indicateurs de développement humain chez les bénéficiaires de la Caisse Béninoise d’Épargne et de Crédit (CBEC). À cet effet, trois dimensions essentielles ont été rigoureusement analysées : le revenu des ménages, l’éducation, notamment la scolarisation des enfants issus des familles bénéficiaires, et la santé, à travers l’accès aux soins modernes.
Au fil de son argumentaire, l’impétrant a soulevé des interrogations centrales : la microfinance, conçue comme un outil de lutte contre la pauvreté, parvient-elle réellement à produire des effets positifs et mesurables sur la vie des bénéficiaires ? Les crédits octroyés améliorent-ils durablement les revenus des ménages, favorisent-ils la scolarité des enfants et facilitent-ils l’accès aux services de santé ? Quels facteurs expliquent les évolutions observées sur ces différentes composantes ?
À ces préoccupations légitimes, Pétro TCHOKODO a apporté des réponses étayées, nuancées et fondées sur une analyse empirique rigoureuse. Son travail met en lumière aussi bien les impacts positifs du microcrédit que les limites et conditions nécessaires à son efficacité, offrant ainsi une lecture réaliste et constructive du rôle des institutions de microfinance dans le processus de développement humain.
La qualité scientifique du mémoire, alliée à une présentation fluide, pédagogique et convaincante, a été saluée par le jury, qui a reconnu la maturité intellectuelle de l’impétrant ainsi que sa capacité à articuler théorie économique et réalités sociales.
Cette soutenance s’est déroulée dans une atmosphère solennelle et conviviale, en présence de la famille de l’impétrant, de nombreux amis et proches, ainsi que de plusieurs personnalités de marque, dont le Maire de la commune de Djakotomey, Monsieur Ulrich SOKÈGBÈ, et le Dr Raphaël TCHIDIMÈ, venus témoigner leur soutien et saluer la portée du travail présenté.
À travers cette étape académique franchie avec brio, Monsieur Pétro TCHOKODO confirme son profil de jeune cadre engagé, réfléchi et porteur d’une vision claire du développement, dont les travaux et les convictions constituent un apport utile aux débats sur la microfinance et la lutte contre la pauvreté.
Plus qu’un simple exercice universitaire, ce mémoire se présente comme une contribution pertinente à la réflexion publique, appelant à une microfinance plus efficace, mieux orientée et véritablement au service du développement humain durable.
