L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) continue de manifester son inquiétude face à la détention prolongée de l’ancien président nigérien, Mohamed Bazoum, renversé lors du coup d’État de juillet 2023.
Lors de son dernier sommet, l’organisation a réaffirmé sa demande pressante de libération du dirigeant déchu et de son épouse, soutenant ainsi la position exprimée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine.L’OIF a rappelé la suspension du Niger de ses instances après le coup d’État et a précisé que cette sanction ne serait levée qu’à condition que le régime militaire dirigé par le général Tiani réponde à l’exigence de libération immédiate et inconditionnelle de Bazoum.
Malgré les appels internationaux croissants, le président déchu reste en détention, accusé de « haute trahison » et « atteinte à la sûreté » devant un tribunal militaire.Élu en 2020, Mohamed Bazoum a dirigé le Niger jusqu’à son éviction par la junte militaire, qui n’a pour l’heure montré aucun signe de fléchissement face aux pressions internationales.