L’épouse de l’ancien président syrien, Bachar al-Assad, envisagerait de divorcer et de quitter Moscou pour s’installer à Londres, selon le média turc Habertürk. Cette décision marque une nouvelle étape dans la désintégration de la famille Assad, qui fait face à des pressions croissantes depuis la chute du régime syrien.
Une vie sous contrôle à Moscou
Depuis le renversement de son régime, Bachar al-Assad a obtenu l’asile en Russie. Cependant, sa liberté y est fortement limitée :
- Interdiction de quitter Moscou.
- Restriction sur toute activité politique.
- Demande en cours pour un permis spécial de déplacement en dehors de la capitale.
Le Kremlin a également gelé les avoirs et la fortune de l’ex-dirigeant, renforçant son emprise sur la famille Assad tout en diminuant leur influence future.
Asma al-Assad : de Londres à Moscou, un retour aux sources ?
Asma al-Assad, née et élevée à Londres, envisagerait un retour dans la capitale britannique, mécontente des conditions de vie en Russie. Atteinte d’un cancer, sa situation personnelle et médicale ajoute une dimension tragique à cette décision. Si elle concrétise son départ, cela pourrait encore affaiblir la position déjà fragile de la famille Assad en Russie.
Maher al-Assad : un frère également en sursis
Maher al-Assad, frère de Bachar, se trouve lui aussi dans une situation critique : sa demande d’asile en Russie reste en suspens. Lui et sa famille sont actuellement assignés à résidence, et leur avenir demeure incertain.
Un divorce lourd de conséquences
La possible séparation d’Asma al-Assad pourrait symboliser la fragmentation définitive de la famille Assad, autrefois au sommet du pouvoir. Le Kremlin semble déterminé à contrôler cette famille, non seulement pour limiter ses ambitions politiques, mais aussi pour éviter toute influence externe.
Cette situation met en lumière les défis auxquels les anciens dirigeants exilés font face, même dans des pays supposés alliés.
L’histoire des Assad continue d’être une source d’attention mondiale, tant pour ses implications politiques que pour ses drames personnels.