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Guerre à Gaza : Israël et le Hamas concluent un accord de trêve et de libération des otages

15 janvier 2025 – Une annonce historique
Après 15 mois d’un conflit meurtrier ayant coûté la vie à plus de 46 000 personnes, Israël et le Hamas ont officiellement conclu un accord pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, accompagné de la libération d’otages. Cet accord, confirmé par le Qatar, l’un des principaux médiateurs, représente une étape cruciale vers un apaisement temporaire dans une région marquée par la violence.

Un accord salué à l’international

Le Premier ministre qatarien, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a annoncé que la trêve entrera en vigueur dimanche 19 janvier. Cette déclaration intervient après de longues négociations entre le Qatar, les États-Unis et l’Égypte, jouant tous le rôle de médiateurs. Donald Trump, président élu des États-Unis, a également confirmé l’accord via son réseau social Truth Social, précisant que les otages seraient libérés « bientôt ».

L’Union européenne a salué cette avancée, tout comme l’Allemagne, qui a appelé les parties impliquées à « saisir cette opportunité » pour mettre fin à ce conflit.

Les grandes lignes de l’accord

L’accord prévoit :

  1. Un cessez-le-feu initial de six semaines, accompagné d’un retrait progressif des troupes israéliennes du centre de la bande de Gaza.
  2. La libération de 33 otages israéliens, qui seront échangés contre un millier de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
  3. Le retour progressif des habitants palestiniens déplacés par les combats dans le nord de Gaza.

Dans une première phase, les femmes et les enfants seront les premiers à être libérés, suivis par les hommes et les soldats retenus captifs. Toutefois, certaines questions, selon le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, doivent encore être finalisées.

Une région exsangue et des réactions mitigées

La trêve est accueillie avec joie par de nombreux Palestiniens, qui ont célébré cette annonce dans les rues de Gaza, malgré les conditions catastrophiques : coupures d’électricité, manque d’eau potable et destructions massives. Cependant, du côté israélien, l’accord divise. L’extrême droite israélienne critique une « capitulation », tandis que les familles des otages demeurent inquiètes sur les modalités de l’accord.

Israël a également précisé qu’il ne quitterait pas Gaza tant que « tous les otages, vivants ou morts, ne seraient pas ramenés ».

Un tournant pour Gaza et ses habitants

Pour les 2,4 millions d’habitants de Gaza, cet accord marque un possible répit après plus de 467 jours de bombardements et de combats. L’Égypte, voisine immédiate, a annoncé qu’elle se préparait à ouvrir le passage de Rafah afin de permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne.

Une pression diplomatique intense

Cet accord survient à quelques jours de l’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche. Le président élu américain a exercé une pression maximale sur les parties impliquées, envoyant son émissaire au Proche-Orient pour accélérer les négociations. Trump a promis de « travailler étroitement avec Israël et ses alliés » pour s’assurer que Gaza ne redevienne pas « un refuge pour terroristes ».

Un espoir fragile

Si cet accord est perçu comme un signe d’espoir, il reste fragile. L’histoire récente montre que les trêves à Gaza sont souvent temporaires. Pour que cette initiative aboutisse à une paix durable, il faudra un engagement soutenu de toutes les parties et une réelle volonté de résoudre les causes profondes du conflit.

Auteur

Firmin SOWANOU

Firmin SOWANOU

Directeur de publication KAFOWEB !

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