Cet après-midi, Boni Richard Ouorou, président du Mouvement Libéral, a eu l’opportunité de visiter le projet GDIZ (Glo-Djigbé Industrial Zone). Au-delà de la satisfaction initiale, cette visite a révélé un potentiel économique majeur pour le Bénin. Un tel projet ne devrait pas être cantonné à une seule localité, mais plutôt être élargi et reproduit pour maximiser son impact sur le développement national.
Un débat économique à privilégier
Trop souvent, le discours politique béninois est dominé par des considérations électoralistes au détriment des véritables enjeux économiques et de développement. Or, des initiatives comme la GDIZ méritent une analyse approfondie pour être optimisées et consolidées, en accord avec la vision qui les a inspirées. Malheureusement, les débats de fond sur ces sujets sont souvent éclipsés par des discussions partisanes, économiquement peu pertinentes et socialement nuisibles.
Une rencontre révélatrice du potentiel national
Initialement prévue comme une simple rencontre d’affaires avec le directeur du projet, cette visite a mis en lumière l’immense potentiel du Bénin en matière d’industrialisation. L’essor économique ne peut être garanti sans une critique constructive et des propositions pertinentes. Boni Richard Ouorou insiste sur la nécessité d’un cadre de réflexion rigoureux pour favoriser des décisions stratégiques alignées avec les intérêts du pays et des générations futures.
Investir dans la formation et le transfert de compétences
Un aspect particulièrement intéressant de cette visite a été la présence d’experts indo-pakistanais dans les installations de la GDIZ. Leur engagement met en évidence deux enjeux cruciaux : la qualité potentielle des produits finis et le transfert de compétences et de technologies. Cette dimension est essentielle, car le développement du Bénin repose avant tout sur la formation et la montée en compétences de sa main-d’œuvre locale.
Vers une vision éclairée et durable du développement
Il est impératif que cette dynamique industrielle ne soit pas freinée. Boni Richard Ouorou précise que cela ne signifie pas que Patrice Talon doit s’accrocher au pouvoir, mais plutôt que le pays doit, à l’avenir, choisir des dirigeants avec une vision claire, un véritable sens stratégique et une capacité de planification du développement.
Bien que le projet GDIZ soit encore en phase de démarrage et présente certaines faiblesses, celles-ci sont normales et peuvent être corrigées. Seule une implication collective, marquée par des contributions constructives et un engagement sincère, permettra de renforcer ce projet et d’assurer sa pérennité pour le bien du Bénin.
