Le mardi 1er juillet 2025, un pasteur d’Abomey-Calavi a été convoqué devant le tribunal de première instance suite à une plainte déposée par une jeune fidèle. Cette dernière accuse l’homme d’Église d’avoir profité de sa confiance et de sa souffrance pour s’approprier ses biens matériels, en prétendant les bénir pour sa guérison.
Selon la plaignante, souffrante au moment des faits, elle s’était d’abord rendue à l’église du pasteur pour des séances de prière visant à soulager ses douleurs. Peu après, le pasteur lui aurait proposé des prières à domicile accompagnées d’une eau dite « bénite ». Après une première amélioration ressentie, il lui aurait demandé de lui remettre plusieurs objets – notamment des glacières, marmites, assiettes, et pagnes – afin de les bénir.
Le jour de la cérémonie, si une prière a bien été dite, les biens confiés ont été gardés dans la chambre du pasteur sans être restitués. Six mois plus tard, ne voyant aucun progrès sur sa santé, la fidèle a demandé des explications. Le pasteur l’a alors accusée de sorcellerie, affirmant que sa mère serait la cause de sa maladie, ce qui l’a poussée à récupérer ses effets.
Trois mois après, l’état de la jeune femme s’étant aggravé, elle a consulté un devin, qui a désigné le pasteur comme responsable de sa dégradation. Lors de l’audience, le pasteur a nié ces accusations, soutenant que ses prières avaient apporté du soulagement et que les biens reçus étaient des offrandes non récupérables.
Le tribunal a ordonné la comparution du devin pour la prochaine audience, fixée au 15 juillet 2025, afin d’éclaircir davantage cette affaire mêlant foi, confiance et accusations graves.
