Le jeune Badarou Bilale, encore mineur, a comparu à deux reprises devant le Parquet Spécial, les 24 et 27 février 2025. Cette convocation judiciaire fait suite à une publication sur Facebook dans laquelle il aurait qualifié le président Patrice Talon d’« arnaqueur ». La publication, rapidement relayée sur les réseaux sociaux, a suscité de nombreuses réactions, attirant l’attention des autorités.
D’après les informations relayées par « Peace FM », le message publié par le jeune Badarou mentionnait : « Axel Merryl est un chanteur. Djifa Un million est un chauve. Patrice Talon est un arnaqueur. » La capture d’écran de ce message a circulé massivement sur la toile, alimentant la polémique.
Cette affaire relance le débat sur la responsabilité des mineurs dans l’utilisation des réseaux sociaux et les risques qu’ils encourent en partageant des propos jugés diffamatoires ou offensants. Pour l’instant, aucune décision officielle n’a été annoncée concernant la suite de la procédure ni d’éventuelles sanctions contre le jeune garçon.
Ce dossier intervient dans un contexte où plusieurs internautes se retrouvent devant la justice pour des propos tenus en ligne. Récemment, une jeune restauratrice de 26 ans, Caroline Yeï Achille Aitchedji, a été placée en détention provisoire après une plainte pour diffamation et harcèlement déposée par un pasteur. Son procès est prévu pour le 18 mars 2025 devant la CRIET.
Le Code du Numérique béninois, notamment son article 550, prévoit des sanctions strictes pour la diffusion de fausses informations ou de contenus diffamatoires en ligne. Toute personne reconnue coupable de telles infractions encourt une peine pouvant aller jusqu’à six mois d’emprisonnement et une amende d’un million de francs CFA. Cette affaire rappelle ainsi l’importance d’un usage responsable des plateformes numériques et les conséquences légales pouvant découler de propos tenus sur Internet.
2 commentaires
GNAMINI Ghislain Brice
Merci pour les informations mon jeune frère
Que les bénédictions soient
Firmin SOWANOU
Merci beaucoup cher éminent professeur.