La scène politique béninoise connaît une nouvelle dynamique depuis l’annonce officielle du choix du ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, Romuald WADAGNI, comme candidat de la mouvance présidentielle aux élections de 2026. Ce choix, fruit de plusieurs mois de tractations et de spéculations, suscite de vives réactions dans le paysage politique national.
Parmi elles, celle du jeune leader de l’opposition et coordonnateur du parti Les Démocrates dans la commune de Klouekanmey, Pétro TCHOKODO, attire l’attention. Dans une déclaration publique, il a qualifié la désignation de Romuald WADAGNI de « choix le mieux fidèle » du président Patrice TALON, tout en soulignant que, pour un observateur averti, « ce choix n’est en réalité pas une surprise ».
Une décision fondée sur la confiance ,la continuité et la conservation
Selon Pétro TCHOKODO, la course à la candidature a été une envie de plusieurs cadres ou responsables de deux partis politiques de la mouvance présidentielle .
Mais, le week-end passé, le président TALON a tranché en faveur de son ministre des Finances, un homme reconnu pour sa discrétion et sa fidélité.
« Si le chef de l’État a fait ce choix, c’est avant tout une question de confiance. Romuald WADAGNI est celui qui peut poursuivre et consolider les acquis, sauvegarder les réformes et ne sera pas un fusil de fouile dans le passé du président TALON après son départ du pouvoir >>, a-t-il martelé.
Une interrogation pour l’avenir politique
Pour le jeune acteur politique, la grande question reste celle de l’acceptation populaire. « Ce choix, c’est-à-dire la désignation du ministre Romuald WADAGNI comme candidat, sera-t-il accepté à bras ouverts par le peuple béninois ? », s’interroge-t-il. Une question lourde de sens, qui pourrait influencer ses prochaines analyses et prises de position.
Un signal politique fort
Au-delà des divergences internes et des réactions contrastées, ce choix réaffirme la stratégie du président TALON : confier à son successeur désigné, la mission de consolider son héritage politique et économique. Pour l’opinion, il s’agit d’un moment charnière susceptible de redessiner les équilibres de la scène politique béninoise.
Quant à Pétro TCHOKODO, il reste pour l’instant dans une posture d’observateur critique et de commentateur, scrutant à la fois la solidité de ce choix et les incertitudes qu’il porte.
Un commentaire
DOSSOU Charles
Petro, c’est ce que nous on voulait chez toi non.C’est maintenant que tu es revenu à la raison.merci pour le soutien à notre grand-frère Romuald Wadagni.On est ensemble.