Du 22 au 24 mai 2025, Cotonou, capitale économique du Bénin, devient l’épicentre d’une réflexion stratégique sur le financement du développement en Afrique. Treize pays du Compact G20 avec l’Afrique y prennent part à une rencontre internationale consacrée à la mobilisation des ressources domestiques, une thématique essentielle pour renforcer l’autonomie budgétaire du continent.
C’est dans l’enceinte du Novotel Orisha que s’est tenue, ce jeudi 22 mai, la cérémonie officielle de lancement de cet évènement d’apprentissage par les pairs, placé sous l’égide du Compact G20 avec l’Afrique, avec le soutien de la Banque mondiale et de l’African Center for Economic Transformation (ACET).
Au menu de cette rencontre de haut niveau : partage d’expériences, apprentissage mutuel, et exploration de solutions durables pour financer efficacement les politiques publiques. Les pays représentés — Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Maroc, Burkina Faso, Éthiopie, Guinée, Sénégal, Rwanda, Togo, RDC, Tunisie et Égypte — échangent sur des thèmes cruciaux tels que :
- l’élargissement de l’assiette fiscale,
- la lutte contre l’évasion et la fraude fiscales,
- le renforcement des capacités des administrations publiques,
- et la mobilisation du secteur privé dans les efforts de financement public.
L’objectif est clair : favoriser une croissance économique durable, inclusive et endogène, à même de réduire la dépendance aux financements extérieurs et de renforcer la résilience des économies africaines face aux chocs.
Prenant la parole au nom du Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances, la Ministre de l’Industrie et du Commerce, Mme Alimatou Shadiya ASSOUMAN, a salué l’engagement des partenaires techniques et financiers, tout en appelant les délégations à faire preuve d’audace et d’innovation dans l’élaboration de stratégies adaptées aux réalités locales.
Cette rencontre à Cotonou s’inscrit dans la dynamique impulsée depuis 2018 par le Compact avec l’Afrique, et traduit la volonté des pays africains de prendre en main leur destin économique à travers une meilleure gouvernance fiscale et une gestion efficiente des ressources. Une étape décisive vers une Afrique financièrement souveraine et résolument tournée vers l’avenir.
