Le 3 avril 2025, à Moscou, s’est tenue une réunion entre les ministres des Affaires étrangères de la Russie, du Mali, du Burkina Faso et du Niger, visant à renforcer la coopération militaire et sécuritaire entre ces nations. Lors de cette conférence de presse, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a accusé l’Ukraine de soutenir activement des groupes terroristes opérant au Sahel, qualifiant Kiev d’« État terroriste ».
Ces allégations interviennent dans un contexte où la Russie cherche à étendre son influence en Afrique de l’Ouest, notamment en proposant une assistance militaire aux pays du Sahel confrontés à des insurrections djihadistes. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a promis de fournir une formation militaire, des équipements et un soutien consultatif aux forces armées de ces nations.
Les relations entre le Mali et l’Ukraine se sont détériorées précédemment, notamment en août 2024, lorsque le Mali a rompu ses relations diplomatiques avec Kiev. Cette rupture faisait suite à des accusations selon lesquelles l’Ukraine aurait fourni des informations aux rebelles maliens, facilitant une attaque qui a coûté la vie à plusieurs soldats maliens et mercenaires russes. L’Ukraine a nié toute implication dans ces événements.
Ces développements reflètent les dynamiques géopolitiques complexes en cours au Sahel, où des acteurs internationaux et régionaux s’affrontent pour influencer une région en proie à des défis sécuritaires persistants.
