Présidentielle 2026 : face à la rétractation de Michel Sodjinou, le gouvernement dément toute ingérence et appelle Les Démocrates à résoudre leurs divisions internes

Crise interne chez Les Démocrates : le gouvernement se défend
Ce vendredi 17 octobre, au siège de Africaho à Fidjrossè (Cotonou), le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a réagi aux accusations portées par le parti de l’opposition Les Démocrates. Le parti dirigé par Boni Yayi accuse le régime d’être à l’origine de la rétractation du député-parrain Michel Sodjinou, une décision qui empêche la validation de la candidature de leur duo pour la présidentielle du 12 avril 2026.

Le gouvernement se dissocie des affaires internes
Pour Wilfried Léandre Houngbédji, « c’est une question de gouvernance interne, le gouvernement n’a rien à y voir ». Il a souligné qu’il est erroné d’imputer ces difficultés au pouvoir en place et a exhorté le parti à dépasser ses divergences. « Ce n’est pas au gouvernement qu’il faut s’en prendre, » a-t-il insisté, rappelant que la gestion des contradictions internes relève avant tout de la responsabilité du parti lui-même.

Des critiques sur la gestion interne du parti
Le secrétaire général adjoint du gouvernement a également estimé que Les Démocrates ont été « moins efficaces que la mouvance dans la gestion de leurs contradictions internes ». Il a invité le parti à reconnaître ses propres torts, soulignant que ces divisions risquent d’affecter sa participation à la présidentielle.

Conséquences pour la présidentielle 2026
Si Les Démocrates ne parviennent pas à compléter leur dossier de candidature d’ici ce vendredi, le parti ne pourra pas prendre part à l’élection présidentielle du 12 avril 2026, privant ainsi l’opposition de l’un de ses principaux acteurs. Cette prise de parole du gouvernement constitue la première réaction officielle face à cette crise interne qui secoue Les Démocrates.