Laâyoune, 21 novembre 2025 – La 10ᵉ Assemblée Générale de l’APNODE a consacré une avancée majeure pour la gouvernance en Afrique. Réunis dans la capitale des Provinces du Sud du Royaume du Maroc, les présidents et chefs de délégations parlementaires ont adopté la Déclaration de Laâyoune, un texte structurant qui élève l’évaluation parlementaire au rang d’outil stratégique pour le développement durable.
Cette étape charnière intervient sous l’impulsion du président sortant Jérémie ADOMAHOU, dont le mandat a largement contribué à renforcer l’ancrage continental de la culture évaluative.
Un cadre visionnaire salué par les parlementaires africains
Les délégations africaines ont exprimé leur profonde gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en saluant sa vision éclairée, tournée vers l’unité africaine, la solidarité et la prospérité.
Le choix de Laâyoune comme ville hôte a été unanimement apprécié : dynamique, stratégique et en pleine expansion, elle symbolise un espace régional de développement ouvert sur l’avenir et le dialogue inter-africain.
La Chambre des Conseillers du Royaume du Maroc a également reçu un hommage appuyé pour la diversité de ses composantes et son rôle exemplaire dans la diplomatie parlementaire et l’évaluation des politiques publiques.
L’évaluation parlementaire reconnue comme levier stratégique
Le texte adopté à Laâyoune réaffirme que l’évaluation parlementaire est indispensable pour :
- améliorer la qualité des décisions publiques,
- renforcer la transparence et la responsabilité,
- accroître l’efficacité des politiques publiques,
- restaurer la confiance des citoyens envers leurs institutions.
Les parlementaires soulignent que l’Afrique dispose désormais de ressources humaines et institutionnelles capables d’ériger des systèmes d’évaluation rigoureux, autonomes et adaptés à ses propres réalités.
Dix engagements structurants adoptés à Laâyoune
1 Reconnaître l’évaluation comme un droit démocratique
Elle devient une pratique essentielle de transparence, de participation citoyenne et de responsabilité publique.
2 Intégrer l’évaluation dans le travail parlementaire
Renforcement des capacités des parlementaires et création d’équipes spécialisées pour analyser et apprécier objectivement les politiques publiques.
3 Promouvoir l’intelligence parlementaire comme pilier de gouvernance
Investissement dans la connaissance, la formation, la recherche et l’analyse fondée sur les données probantes.
4 Renouveler l’ouverture parlementaire
Intégration active des citoyens, universités, collectivités territoriales et société civile dans la dynamique évaluative.
5 Renforcer la coopération africaine en matière d’évaluation
Partage d’expériences, développement d’un référentiel commun et harmonisation progressive des méthodes et standards.
6 Créer l’Observatoire Africain Parlementaire de l’Évaluation pour le Développement
Cadre permanent de coordination, de veille et de partage de connaissances entre parlements africains.
7 Adopter la Charte Africaine de l’Évaluation Parlementaire
Document de référence destiné à harmoniser les concepts, approches et principes méthodologiques de l’évaluation.
8 Mettre en place des structures nationales spécialisées
Dans chaque parlement membre, afin de soutenir durablement l’ancrage d’une véritable culture évaluative.
9 Instaurer un mécanisme de suivi périodique des engagements
Outil de mutualisation, de coopération et d’apprentissage partagé entre les parlements africains.
10 Réaffirmer la portée stratégique de Laâyoune
Ville rayonnante et symbole d’un essor remarquable porté par une vision de développement intégré et durable.
Un appel solennel pour une Afrique unie autour de l’évaluation
Les parlementaires africains, guidés par le leadership du président sortant Jérémie ADOMAHOU, lancent un appel fort en faveur de l’édification d’une culture africaine solide de l’évaluation.
Ils affirment que cette pratique constitue un levier indispensable pour la consolidation démocratique, la réalisation de la justice territoriale et la garantie d’un développement durable.
La Déclaration de Laâyoune devient ainsi un texte fondateur, destiné à orienter durablement les politiques publiques africaines vers l’efficience, la transparence et la responsabilité.




















