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Forum national sur la nutrition au Bénin : le jeune leader Firmin SOWANOU, participant dudit forum, félicite le gouvernement Talon pour ce projet ambitieux en faveur de la nutrition infantile.

Dans le cadre des efforts pour améliorer la nutrition et le bien-être des Béninois, Firmin Sowanou, jeune leader engagé dans le développement, félicite vivement le président de la République son excellence Patrice talon et son gouvernement pour la mise en place de la Politique Nationale d’Alimentation et de Nutrition (PNAN). Ce projet, destiné à toucher les couches vulnérables, traduit une vision forte et ambitieuse pour lutter contre la malnutrition infantile et renforcer la santé de tous.

Projet de supplémentation des 1000 premiers de l’enfant

Ces dernières années, l’alimentation et la nutrition sont devenues des priorités mondiales. Des initiatives comme le Comité de Haut Niveau sur la Sécurité Alimentaire et le Mouvement Scaling Up Nutrition témoignent de cet élan.

Au Bénin, cette problématique est aujourd’hui cruciale et appelle une approche intégrée et stratégique pour garantir un développement durable. C’est dans ce cadre que la Politique Nationale d’Alimentation et de Nutrition (PNAN) a été élaborée, répondant aux besoins identifiés à travers un diagnostic rigoureux et une concertation élargie aux parties prenantes, tant au niveau central que déconcentré.

Ce diagnostic a révélé des défis majeurs : une fragmentation sectorielle, un manque de coordination, une gouvernance perfectible, et des insuffisances dans l’accès aux services de nutrition et de santé.

Les principaux objectifs de la PNAN incluent le renforcement du cadre institutionnel et réglementaire, la garantie d’une accessibilité durable aux aliments sains et nutritifs, l’amélioration des soins en nutrition, et le développement de services socio-communautaires et éducatifs favorisant de bonnes pratiques alimentaires.

Le projet cible plusieurs groupes : institutions, organisations de la société civile, partenaires techniques et financiers, ONG, enfants de moins de cinq ans, femmes enceintes et allaitantes, écoliers, ainsi que toutes les couches sociales (jeunes, adultes, personnes âgées, personnes handicapées, etc.).

Mécanisme de Financement et Modalités de Mise en Œuvre

La mise en œuvre de la PNAN repose sur des financements variés : budget national, ressources des collectivités locales, contributions extérieures et secteur privé.

La coordination des actions est confiée à l’Agence Nationale de l’Alimentation et de la Nutrition (ANAN), qui pilotera un dispositif de suivi-évaluation à tous les niveaux — national, départemental, communal et local.

Ce dispositif vise à favoriser une synergie multisectorielle, à traduire en actions concrètes l’engagement de l’État et à encourager les communes à intégrer des initiatives de nutrition dans leurs plans de développement.

Le Projet de Supplémentation des 1000 Premiers Jours de l’Enfant, inspiré par le président Patrice Talon et mis en avant par le ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané, incarne cette volonté de lutter contre la malnutrition infantile.

Ce projet vise à fournir une alimentation de qualité aux enfants dès leur conception, assurant ainsi une meilleure santé et développement intellectuel pour les générations futures.

Propositions de Firmin Sowanou pour une mise en œuvre efficace du projet

1. Communication autour du projet:

En réponse aux interrogations et au scepticisme des populations, il est essentiel de développer une stratégie de communication transparente. Cette approche permettra de bâtir la confiance en informant clairement sur les objectifs et les impacts du projet.

2. Renforcement des cadres de concertation :

Afin d’assurer un suivi rigoureux et efficace, les conseils communaux et locaux doivent bénéficier d’un soutien constant grâce à des cadres de concertation renforcés.

3. Sensibilisation par les médias :

Les radios locales et les cellules de vulgarisation (CV) doivent être mobilisées pour sensibiliser les populations, particulièrement en milieu rural, aux enjeux nutritionnels du projet.

4. Renforcement des cantines scolaires :

Garantir une alimentation adéquate aux élèves en renforçant les cantines scolaires est une priorité pour une meilleure santé et un apprentissage réussi.

5. Suivi du processus nutritionnel :

La nutrition doit demeurer au cœur du projet pour chaque groupe cible. Un suivi continu permettra de garantir l’atteinte des objectifs nutritionnels fixés.

6. Collaboration avec les groupements de femmes :

Associer les groupements de femmes favorisera l’appropriation du projet et encouragera les pratiques alimentaires saines au sein des familles.

7. Points focaux en nutrition et relais communautaires :

Pour chaque commune, un renforcement des points focaux en nutrition et des relais communautaires sera crucial afin de maintenir une proximité avec les bénéficiaires et de maximiser l’impact du projet.

8. Infrastructure de soutien :

La construction d’infrastructures nécessaires viendra appuyer les objectifs nutritionnels et répondre aux besoins locaux en matière de santé et de nutrition.

9. Implication des artistes :

Pour une sensibilisation ludique et engageante, Firmin Sowanou propose de solliciter les artistes locaux. Leurs œuvres peuvent efficacement transmettre des messages sur la nutrition et inspirer les populations à adopter de bonnes pratiques.

10. Promotion des comportements sains :

Sensibiliser les populations aux comportements alimentaires favorables est essentiel pour atteindre une meilleure qualité de vie. Cette initiative inclura des actions spécifiques pour encourager une alimentation équilibrée et responsable.

11. Hygiène et assainissement :

Pour soutenir les objectifs nutritionnels, des actions d’amélioration de l’hygiène et de l’assainissement doivent être intégrées.

12. Guichet FADEC pour la nutrition :

L’ouverture d’un guichet spécialisé dans la nutrition au sein du Fonds d’appui au développement des communes (FADEC) permettra de centraliser les initiatives et d’assurer un financement adapté.

13. Foyers d’apprentissage des bonnes pratiques :

La création de foyers d’apprentissage pour les populations contribuera à une transmission durable des pratiques alimentaires saines.

14. Nutrition des filles en âge de procréer:

Une attention particulière sera portée à la nutrition des jeunes filles, garantissant ainsi leur santé reproductive et celle des générations futures.

Vision du projet et méthodes de financement

La PNAN cible plusieurs groupes vulnérables : enfants de moins de cinq ans, femmes enceintes et allaitantes, écoliers, ainsi que les personnes âgées et les jeunes. Elle mobilisera divers financements, incluant le budget national, les contributions des collectivités locales et les ressources des partenaires extérieurs et du secteur privé. L’Agence Nationale de l’Alimentation et de la Nutrition (ANAN) sera en charge de la coordination, en assurant le suivi-évaluation pour une synergie efficace des actions sur tout le territoire. Le jeune leader Firmin Sowanou réitère son soutien au président et à l’ensemble du gouvernement pour ce projet ambitieux, qui témoigne d’un engagement fort pour un avenir plus sain et prospère pour tous les Béninois.

Auteur

KAFOWEB

KAFOWEB

2 commentaires

  1. DJOSSOU VOMLAN CYRILLE

    Répondre
    13 novembre 2024 at 9h05

    Je suis très ravie d’avoir ce projet ambitieux en faveur de la nutrition infantile

    Moi je faire la sociologie et anthropologie en licence 3 option Médiation à l’Université à Parakou

  2. Mehounou

    Répondre
    13 novembre 2024 at 16h47

    Sle très cher frère de Hlassame. Vous avez dévoilé tous les aspects de faisabilité de ce projet très vaste et ambitieux pour la bonne santé physique et morale des enfants du Bénin.Tout est question de moyens….
    Il y a une partie du projet qui n’est pas développé et objet de ma préoccupation que voici : Qu’elles dispositions pratiques le gouvernement met en place pour assurer la supplémentation des mille premiers jours de l’enfant ? Un enfant de 1000 jours n’est pas encore à l’école maternelle dans la plupart de nos milieux ruraux, donc ce ne star pas le renforcement des cantines scolaires qui les prendra en charge.
    En réalité en ce 21ème siècle la plupart des béninois savent nourrir leurs enfants o-5 ans et ont tjrs envie de les voir bien portants. De ce pont de vue voici mes propositions :
    – Communiquer et éduquer les quelques uns(des milieux défavorisés) sur l’importance de la bonne nutrition des personnes en général et des enfants en particulier comme vous l’avez dit ;
    -Adopter et mettre en pratique une politique de l’autosuffisance alimentaire ;que l’agriculteur vive de son agriculture,
    -Formation continu des jeunes sur l’auto emploi en les orientant plus vers les entreprises agricoles afin des les sortir de la précarité ;
    – Cesser de précariser les emplois déjà existants ;
    – Renforcer le consommons-local…
    Ce ne sont que par ces moyens moins coûteux (je pense), que nous allons protéger la petite enfance sinon à quoi bon d’aller courir et obtenir des fonds d’aide européens ou américains ou encore nos propres fonds, se les disparcher gros gros sans qu’aucune véritable action n’atteigne ni l’avant dernière ni à dernière couche vulnérable alors que tout sera exclamé rose sur papier et média dans le pays….
    Et là, les béninois continueront par être des affamés-heureux.
    Cher frère fier de te voir à niveau. Succès à toi.

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