Une audience sous tension s’est déroulée dans le cadre du procès très attendu de Baltasar Egonga, fils du président en exercice de la CEMAC. Entre accusations de détournements massifs, divulgation de sextapes et allégations de violences en détention, l’affaire prend des allures de règlement de comptes politique.
C’est dans une atmosphère tendue que s’est ouvert ce procès aux ramifications multiples. Baltasar Egonga, figure controversée et héritier d’un des hommes les plus puissants de l’Afrique centrale, fait face à une peine de 08 années de réclusion criminelle requise par le ministère public.
Les chefs d’accusation sont lourds : détournements de fonds publics, corruption, trafic d’influence, mais aussi des éléments plus sulfureux comme la circulation de vidéos compromettantes (sextapes), ainsi que des violences présumées commises en milieu carcéral depuis son arrestation.
Au-delà de l’affaire judiciaire, les observateurs s’interrogent : ce procès est-il purement judiciaire ou cache-t-il une bataille féroce au sommet de l’État ? Plusieurs analystes y voient les signes d’un affrontement pour le pouvoir dans les coulisses de la CEMAC, où rivalités et ambitions personnelles pourraient instrumentaliser la justice.
Le verdict est attendu dans un climat où l’équilibre entre droit et politique semble de plus en plus flou.