La Fédération des Associations d’Étudiants du Couffo (FAEC) franchit une étape déterminante dans son ambition de mieux organiser et défendre les intérêts des jeunes en formation supérieure. Le Bureau Exécutif Fédéral, dirigé par Mètonhoué Charlemagne Sognon, a lancé une vaste opération d’identification et d’enregistrement des étudiants et des cadres originaires du département.
Ce projet répond à une double finalité : disposer d’une base de données fiable et structurée pour mieux connaître le potentiel humain du Couffo, et favoriser la mise en relation entre étudiants, diplômés et cadres, afin d’encourager le mentorat, l’orientation professionnelle et la solidarité intergénérationnelle.
Un outil stratégique au service du développement
Selon le Bureau Exécutif, cette opération n’est pas une simple collecte d’informations. Elle constitue un levier stratégique pour :
- défendre les droits et intérêts des étudiants,
- valoriser les cadres du département et leurs parcours,
- orienter les programmes d’appui vers les besoins réels,
- créer un réseau puissant capable de peser dans les débats nationaux et locaux.
« Nous voulons mettre en synergie les énergies. Les étudiants doivent savoir qu’ils ont des aînés prêts à les guider, et les cadres doivent voir en cette initiative une façon concrète de soutenir la relève », explique le président Mètohoué Charlemagne Sognon.
Qui peut s’enregistrer ?
- Tous les étudiants originaires du Couffo, à partir du niveau BAC+1 ;
- Tous les cadres du département, quel que soit leur domaine ou leur niveau de responsabilité.
La FAEC encourage les réseaux communautaires, les associations locales, les organisations professionnelles et les leaders d’opinion à relayer massivement l’information pour assurer une couverture complète.
Une dynamique d’unité et de mobilisation
Cette démarche permet de bâtir une jeunesse organisée, consciente et proactive, mais aussi de resserrer les liens entre générations. Les cadres recensés pourront accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle, tandis que ces derniers bénéficieront d’exemples concrets de réussite à suivre.
« Pour une jeunesse bien représentée et un département mieux valorisé, il faut d’abord que nous sachions qui nous sommes et où nous sommes », insiste Mètohoué Charlemagne Sognon, qui appelle à une adhésion massive.
Avec cette initiative, la FAEC jette les bases d’un réseau humain solide au service du Couffo : une force collective pour accéder aux opportunités, influencer les décisions et contribuer activement au développement du département.
