Bénin – Le Gouvernement lance la troisième phase du Microcrédit Alafia : cap sur l’inclusion financière

Le Conseil des ministres a autorisé le lancement de la troisième phase du programme de microcrédit Alafia. Cette initiative, destinée aux populations vulnérables et aux petits entrepreneurs, vise à renforcer l’inclusion financière et à soutenir la lutte contre la pauvreté.

En facilitant l’accès au financement, le programme permet de développer les activités génératrices de revenus, d’améliorer les conditions de vie et de stimuler l’économie locale. Véritable outil de développement communautaire, le microcrédit Alafia s’affirme comme un levier stratégique de la politique sociale du gouvernement, en favorisant l’autonomisation et l’esprit d’entreprise à la base.

Un financement accessible jusqu’à 200 000 francs CFA

Le rapport d’exécution des deux premières phases indique qu’au 31 août 2025, un total de 47,42 milliards FCFA a été décaissé, sous forme de crédits variant de 30.000 à 100.000 FCFA, suscitant un réel engouement auprès des bénéficiaires.

Pour répondre aux besoins exprimés et aux réalités du marché, le Gouvernement a validé le lancement d’une troisième phase. Celle-ci prévoit l’octroi, par le Fonds national de microfinance, de prêts allant jusqu’à 200.000 FCFA, remboursables sur 12 mois avec un taux d’intérêt annuel plafonné à 8 % (soit 4 % pour une durée de 6 mois).

Afin d’élargir l’accès et d’améliorer l’efficacité du dispositif, le nombre de Systèmes financiers décentralisés impliqués passera de 14 à 20 structures, grâce à la sélection de 6 nouveaux partenaires.

Il convient également de noter que la prime d’assurance a été revue à la baisse, passant de 1,2 % à 0,35 % du montant du crédit pour l’ensemble des phases du programme

Les bénéficiaires pourront désormais accéder à un financement allant jusqu’à 200 000 francs CFA, destiné à soutenir leurs activités génératrices de revenus et à améliorer leur autonomie économique.

Des conditions plus avantageuses

L’une des innovations majeures de cette phase 3 est la révision à la baisse du taux d’intérêt, une mesure qui allège considérablement la charge financière des bénéficiaires. À cela s’ajoute l’instauration d’une prime d’assurance, garantissant une meilleure sécurité tant pour les emprunteurs que pour la pérennité du dispositif.

Un levier contre la pauvreté

En consolidant le Microcrédit Alafia, le Gouvernement entend poursuivre sa politique de soutien aux couches défavorisées, notamment les femmes et les acteurs du secteur informel, afin de stimuler la création de richesses et de réduire les inégalités sociales

Avec cette nouvelle phase, les autorités réaffirment leur volonté d’inscrire l’action publique dans une vision inclusive et durable du développement économique.