Yaoundé – L’investiture de Paul Biya pour sa 8ᵉ mandature à la tête du Cameroun restera dans les annales, mais pas uniquement pour sa longévité politique. Alors que l’Assemblée nationale attendait le moment solennel du serment, un petit grain de sable est venu troubler le protocole.
Au moment où le président de l’Assemblée demanda à Paul Biya de se lever pour prêter serment, la réponse a fusé, captée en direct par les micros :
“Comment ? Maintenant ? Je dois me lever ?”.
Silence gêné dans l’hémicycle, yeux écarquillés et murmures dans les travées. Même les techniciens de la télévision nationale n’ont pas eu le réflexe de couper les micros, laissant le pays entier partager cette micro-hésitation présidentielle.
Certains commentateurs n’ont pas manqué d’évoquer l’ironie de la scène : un président presque centenaire, rappelé à la réalité par un simple geste protocolaire. D’autres y ont vu un moment quasi théâtral, où la solennité rencontre la surprise… et la fatigue apparente.
Quoi qu’il en soit, Paul Biya a finalement prêté serment, assurant la continuité d’un mandat qui se promet, selon lui, de durer jusqu’au… bout du marathon politique. Mais cette petite scène restera gravée dans les mémoires comme un moment où même le protocole le plus rigide peut susciter un léger sourire… ou une interrogation nationale sur les mystères du président éternel.


















