Les récentes allégations concernant une prétendue menace sur la vie de l’ancien président béninois, Thomas Boni Yayi, ont suscité de vives réactions. Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji, a réagi à ces accusations le vendredi 28 février 2025, les qualifiant de stratégie politique orchestrée par l’opposition pour discréditer le pouvoir en place.
Une accusation jugée infondée
Le parti d’opposition “Les Démocrates” affirme détenir des informations sur un supposé complot visant à attenter à la vie de Boni Yayi. Ces déclarations ont rapidement enflammé le débat public, provoquant diverses réactions au sein de la classe politique et de l’opinion nationale.
Face à cette polémique, Wilfried Houngbédji a tenu à clarifier la position du gouvernement. Lors d’une rencontre avec la presse, il a dénoncé une manœuvre de l’opposition visant à détourner l’attention de l’opinion. Selon lui, il ne s’agit que d’une nouvelle tentative de manipulation visant à créer une fausse polémique.
Une stratégie récurrente de l’opposition ?
« Quand il n’est pas possible de critiquer le gouvernement sur son action, sur l’ampleur des chantiers engagés ou la qualité des infrastructures réalisées, que reste-t-il à l’opposition ? Il faut manipuler, inventer des situations et créer une actualité là où il n’y en a pas », a déclaré le porte-parole du gouvernement.
Il a ajouté que ce n’est pas la première fois que de telles accusations émergent. Selon lui, il s’agit d’une stratégie bien connue : « Chaque fois qu’un sujet est vidé, un autre est aussitôt soulevé pour entretenir la confusion et mobiliser les sympathisants. »
Un gouvernement concentré sur ses priorités
Malgré ces accusations, Wilfried Houngbédji assure que le gouvernement ne se laissera pas distraire. Il affirme que l’Exécutif reste focalisé sur les réformes en cours et le développement du pays. « Le gouvernement est engagé dans la mise en œuvre de projets concrets pour le bien-être des populations et ne compte pas se laisser détourner par ces polémiques inutiles », a-t-il conclu.
Cette sortie du porte-parole du gouvernement vient donc rejeter en bloc les allégations du parti “Les Démocrates”, tout en réaffirmant la volonté de l’Exécutif de poursuivre son programme sans se laisser influencer par ce qu’il considère comme des attaques politiciennes.
Des preuves pour trancher le débat
Alors que le gouvernement rejette en bloc ces accusations, une partie de l’opinion estime qu’il revient désormais au parti “Les Démocrates” de fournir des preuves tangibles pour appuyer leurs affirmations. Sans éléments concrets, il sera difficile de faire la lumière sur cette affaire et de départager le vrai du faux.
Si l’opposition dispose effectivement d’éléments prouvant qu’une menace pèse sur l’ancien président Boni Yayi, elle doit les présenter publiquement afin que chacun puisse juger de la situation. Dans le cas contraire, ces accusations risquent d’être perçues comme une simple tentative de manipulation politique, comme l’affirme le gouvernement.