L’attaque tragique survenue le 8 janvier au « Point Triple », à la frontière entre le Burkina Faso, le Niger et le Bénin, a causé la mort de 30 soldats béninois, plongeant le pays dans le deuil. Ce drame, revendiqué par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda, constitue une perte sans précédent pour l’armée depuis 2021.
Face à cet événement, l’ancien président Nicéphore Soglo a tenu à saluer la mémoire des soldats tombés au combat. « À quelques heures de la fête des religions endogènes, notre pays a été endeuillé par une odieuse attaque terroriste au Nord. Je m’incline devant la mémoire de ces héros morts pour la patrie », a-t-il déclaré.
Des propositions concrètes pour l’avenir
Nicéphore Soglo a exhorté l’État béninois à apporter un soutien concret aux familles des victimes et aux soldats blessés. Il a également plaidé pour une montée en puissance de l’armée nationale et une meilleure coordination régionale dans la lutte contre le terrorisme, rappelant sa visite au Niger en juin 2024 pour renforcer la coopération sous-régionale.
Soglo a invité les forces armées à s’inspirer des figures historiques telles que Gbêhanzin et Bio Guera pour faire face avec courage et détermination aux menaces croissantes.
Un appel à l’unité nationale
Dans un élan de solidarité, l’ancien président a exhorté les Béninois à ne pas céder à la terreur et à œuvrer ensemble pour préserver l’intégrité nationale : « Ensemble, ne laissons pas notre pays devenir un terrain de terreur. Je suis persuadé que le Bénin triomphera. »
Cette attaque met en lumière l’urgence de renforcer les capacités militaires et d’intensifier la coopération régionale pour contenir la menace terroriste qui plane sur la région sahélienne.
