Valérie Yapo, cadre influente du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), est montée au créneau pour dénoncer ce qu’elle qualifie de « démission illégale » de l’actuel président du parti, Tidjane Thiam. Selon elle, les procédures internes n’ont pas été respectées, et l’ancien banquier international n’aurait pas véritablement quitté la tête de la formation politique.
La militante insiste : selon les statuts du parti, en cas de départ du président, ce n’est pas à lui de désigner son successeur. La gestion transitoire revient normalement au doyen d’âge du Bureau politique, après que ce dernier a officiellement pris acte de la démission.
« Rien n’a changé. Tidjane Thiam n’est pas réellement parti. Et s’il l’était, il devait partir avec tous ceux qu’il a nommés », soutient-elle, évoquant un vide juridique et un manque de transparence dans le processus.
Ce nouvel épisode vient raviver les tensions internes au PDCI-RDA, déjà fragilisé par des divisions profondes et des luttes de positionnement depuis la disparition d’Henri Konan Bédié. Pour Valérie Yapo et d’autres membres du Bureau politique, seul le strict respect des textes permettra de restaurer la légitimité et la cohésion au sein du parti.