Baltasar Ebang Engonga, fonctionnaire et fils du président de la commission de la CEMAC, est au cœur d’une controverse qui secoue la Guinée équatoriale. Confronté à des accusations de détournements de fonds publics et d’atteintes à la pudeur, il brise enfin le silence pour s’expliquer.
Des vidéos compromettantes, montrant notamment un interrogatoire où Baltasar garde une attitude étonnamment calme, circulent sur Telegram, suscitant indignation et amusement parmi les internautes.
Ce dernier réfute toutefois catégoriquement leur authenticité, déclarant qu’il est victime d’une manipulation technologique. Une campagne de sabotage via l’intelligence artificielle” Dans une déclaration relayée sur les réseaux sociaux, Baltasar affirme que les vidéos sont des fabrications utilisant des intelligences artificielles. « Ce n’est pas moi dans ces vidéos. On a utilisé mes photos et des IA pour créer ces scènes. Je suis innocent.
Tout cela vise à ternir mon image et celle de ma famille », a-t-il affirmé. Pour lui, ces accusations s’inscrivent dans un complot visant à affaiblir l’influence de son père, Baltasar Engonga Edjoo, à la tête de la CEMAC, et à déstabiliser leur famille. Il va jusqu’à accuser certaines figures politiques de haut rang en Guinée équatoriale d’être à l’origine de cette cabale. Entre scandale et intrigues politiques Si ses explications peuvent sembler invraisemblables pour certains, elles mettent en lumière des tensions politiques sous-jacentes.
Ce scandale, au-delà de son volet libertin, semble être l’expression d’une lutte de pouvoir, où les accusations portées contre Baltasar serviraient d’arme pour des adversaires politiques. Surnommé « l’homme aux 400 conquêtes », Baltasar reste une figure controversée, mêlant influence, audace et peut-être un excès de confiance.
Reste à savoir si ses arguments parviendront à convaincre l’opinion publique et à sauver son image dans une affaire où le personnel et le politique s’entremêlent dangereusement.
Un commentaire
Kossi Djiman
Tout ce que tu dis maintenant n’ a aucun sens…on t’a attrapé main en main et tu parles..