Lors du débat télévisé du 10 septembre, Kamala Harris et Donald Trump se sont affrontés dans une confrontation verbale tendue, symbolisant deux visions radicalement opposées de l’Amérique, à moins de deux mois de l’élection présidentielle. Kamala Harris, plus offensive, a dominé la discussion, défiant son adversaire républicain pour un second débat. Elle a critiqué l’héritage économique et social de Trump, l’accusant d’avoir laissé un taux de chômage catastrophique et de ne pas avoir de projet concret pour le pays.
Trump, de son côté, a fustigé l’administration Biden sur la question de l’inflation et a fait de l’immigration et des relations internationales ses principaux thèmes de campagne. Il a accusé Harris de vouloir « ouvrir les vannes de l’immigration », ce qui, selon lui, pourrait conduire à une « troisième guerre mondiale ». Il a aussi affirmé que sa gestion des relations avec la Chine et l’Ukraine aurait évité les conflits actuels, tout en attaquant Harris sur des questions d’avortement et de sécurité nationale, souvent avec des informations contestées.
Ce face-à-face tendu a mis en lumière non seulement les divergences profondes entre les deux candidats, mais aussi la manière dont chacun tente de galvaniser son électorat en jouant sur les peurs et les frustrations d’une Amérique divisée.