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L’avocat Robert Bourgi dévoile les dessous d’une vie au cœur de la Françafrique dans ses mémoires : Ils savent que je sais tou

Dans ses mémoires intitulées *Ils savent que je sais tout, ma vie en Françafrique*, publiées aux éditions Max Milo en collaboration avec le journaliste Frédéric Lejeal, Robert Bourgi évoque plusieurs événements marquants de la politique franco-africaine.

Il soulève des questions sensibles, telles que : qui a commandité l’assassinat de Thomas Sankara en 1987 ? Qui a ordonné le bombardement du camp militaire français de Bouaké en 2004 ? Quel rôle Pascaline Bongo aurait-elle pu jouer dans le coup d’État qui a renversé son frère au Gabon un an auparavant ?Au micro de RFI, Bourgi partage des révélations sur l’attitude de Jacques Foccart, conseiller pour les affaires africaines des présidents français, dans les mois précédant l’attentat contre le capitaine Thomas Sankara.

Il aborde également les transferts de fonds gabonais vers Jacques Chirac, pour lesquels il était personnellement impliqué. l’avocat français Robert Bourgi, ancien conseiller informel de l’Élysée sur les affaires africaines, a affirmé que Laurent Gbagbo, et non Alassane Ouattara, était le véritable vainqueur de l’élection présidentielle ivoirienne de 2010. « Vous m’offrez l’occasion de soulager ma conscience », a-t-il confié, ému, en évoquant son implication dans les relations diplomatiques entre la France et la Côte d’Ivoire à une époque marquée par des tensions politiques.

Bourgi a admis avoir été témoin et acteur des manœuvres qui ont conduit à la destitution de Gbagbo. « J’ai été complice d’une trahison, mais j’ai toujours été opposé à cela », a-t-il déclaré avec amertume. Il a soutenu que Gbagbo avait effectivement remporté l’élection de 2010, une victoire entérinée par le Conseil constitutionnel ivoirien.

Selon Bourgi, Nicolas Sarkozy lui aurait demandé de convaincre Gbagbo de quitter le pouvoir en échange de divers avantages, dont un statut d’ancien chef d’État et une chaire universitaire. Gbagbo aurait refusé l’offre en répondant : « Tu diras à Sarkozy que je serai son Mugabe. » Face à cette réponse, Sarkozy aurait déclaré qu’il allait « vitrifier » Gbagbo.

Quelques jours plus tard, l’armée française est intervenue, menant à l’arrestation de Gbagbo et à son transfert à La Haye. La crise postélectorale de 2010 a fait au moins 3 000 morts et provoqué des milliers de disparitions, selon les Nations Unies.

Auteur

Firmin SOWANOU

Firmin SOWANOU

Jeune leader entrepreneur, PDG des établissements GBAVE & FILS

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