Le 7 février 2025, Nicolas Sarkozy, ex-président de la République, a entamé l’exécution de sa peine d’un an de prison sous bracelet électronique, une première dans l’histoire de la France pour un ancien chef d’État. Condamné dans l’affaire des écoutes pour corruption et trafic d’influence, il doit désormais respecter des horaires de sortie stricts, fixés par le juge d’application des peines. Cette décision fait suite au rejet de son pourvoi en cassation le 18 décembre 2024, rendant définitive sa condamnation.
Le dispositif a été installé à son domicile par un agent de l’administration pénitentiaire, marquant ainsi une nouvelle étape dans cette affaire judiciaire de grande envergure. L’avocate de Sarkozy, Jacqueline Laffont, a pour sa part refusé de faire des commentaires, tout comme l’entourage de l’ex-président.
Avec cette sanction sans précédent, la justice française réaffirme son impartialité, quel que soit le statut de la personne jugée, y compris lorsqu’il s’agit d’un ancien président. L’affaire des écoutes continue ainsi d’alimenter les débats sur la responsabilité des dirigeants et le traitement judiciaire réservé aux personnalités politiques de haut niveau.