Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir chaque lundi le résumé de l'actualité au Bénin et dans le monde.

Lettre de détresse politique : Éric Houndété implore Michel Sodjinou de restituer son parrainage pour sauver l’unité du parti Les Démocrates

Le premier vice-président du parti Les Démocrates, Eric Louis Houndété, a adressé ce mercredi 15 octobre 2025 une lettre poignante à son ami et collègue Michel Sodjinou. Dans ce courrier empreint d’émotion et de fraternité, le député Houndété exprime son inquiétude face au retrait du parrainage de son camarade, un geste susceptible de fragiliser la cohésion du principal parti d’opposition en cette période décisive de la présidentielle.

Un silence pesant et une amitié mise à l’épreuve

Eric Houndété déplore de n’avoir pu échanger avec son ami depuis plus de deux semaines, malgré ses multiples tentatives par téléphone et plusieurs déplacements à son domicile. Il évoque ses démarches répétées, parfois infructueuses, pour convaincre Michel Sodjinou de remettre la fiche de parrainage exigée par la CENA.
L’élu du peuple rappelle le lien fraternel et politique qui les unit depuis l’enfance, soulignant que même les divergences passées n’ont jamais entamé leur amitié ni leur engagement commun pour la démocratie béninoise.

Un appel à la raison et à la responsabilité patriotique

Dans un ton empreint d’humilité, Houndété reconnaît les frustrations et les incompréhensions vécues par son collègue au sein du parti, mais l’invite à transcender les différends personnels pour penser à la République et à l’avenir du pays.
« Je viens très humblement me mettre à tes genoux pour te supplier de remettre le parrainage au parti », écrit-il, avant d’ajouter que le refus de ce geste pourrait être interprété comme une entrave à une compétition électorale équitable.

Un cri du cœur pour la cohésion interne

L’ancien président du groupe parlementaire Les Démocrates appelle son ami à remettre le parrainage dans l’intérêt supérieur de la Nation et à renouer le dialogue pour éviter toute division interne à un moment crucial.
« Appelle-moi mon frère et parlons-nous », conclut Eric Houndété, implorant son interlocuteur de faire primer l’unité et la responsabilité collective sur les querelles internes.

Auteur

Firmin SOWANOU

Firmin SOWANOU

Directeur de Publication KAFOWEB

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Partager l'article:

Facebook
Twitter
LinkedIn
Telegram
WhatsApp
Reddit

Articles relatifs