Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a récemment nommé sa fille, Christina Tshisekedi, au poste de secrétaire particulière. L’annonce, officialisée vendredi par une ordonnance présidentielle diffusée sur la télévision publique, a immédiatement suscité des réactions vives au sein de l’opinion publique.
Si certains s’interrogent sur les compétences réelles de la jeune femme, d’autres dénoncent un acte de népotisme, accusant le chef de l’État de favoriser les membres de sa famille au sein de l’appareil gouvernemental.
Christina Tshisekedi est étudiante en communication dans une prestigieuse université parisienne. Il y a deux ans, elle avait déjà effectué un stage académique en RDC, ce qui avait marqué une première incursion dans l’administration publique. Par ailleurs, en 2024, sa présence aux côtés du couple présidentiel lors d’une visite officielle à l’Élysée avait déjà soulevé des interrogations et alimenté la controverse sur son rôle exact auprès du Chef de l’État.
Cette nomination relance ainsi le débat sur la gestion des nominations au sommet de l’État et sur la frontière entre compétence et favoritisme dans la gouvernance congolaise.