Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a émis, ce mercredi, un nouveau mandat d’arrêt contre Corneille Nangaa, président de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), ainsi que Jean-Jacques Mamba, ancien député national de l’Union Sacrée et actuel porte-parole de ce mouvement politique.
Les autorités congolaises reprochent à ces deux figures politiques leur implication dans des activités présumées en lien avec le Rwanda, un pays régulièrement accusé par Kinshasa de soutenir des groupes armés déstabilisant l’est du pays. Cette décision judiciaire s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre la RDC et son voisin, alors que le président Félix Tshisekedi multiplie les efforts pour restaurer la souveraineté et la sécurité du territoire national.
Les réactions à ce mandat d’arrêt restent partagées. Si certains y voient une action légitime pour préserver l’intégrité du pays, d’autres dénoncent une instrumentalisation de la justice à des fins politiques.