Dans une déclaration virulente largement relayée sur les réseaux sociaux, un citoyen togolais dénonce avec amertume le contraste qu’il observe entre les politiques publiques du Bénin voisin et celles de son propre pays. Selon ses propos, sous la présidence de Patrice Talon, le Bénin a connu d’importants progrès en matière d’infrastructures, notamment la construction de plus de 30 marchés modernes et d’hôpitaux de référence destinés à améliorer les conditions de vie des populations.
En comparaison, le régime de Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis plus de deux décennies, est accusé de stagnation et de répression. Le citoyen togolais fustige l’absence d’infrastructures modernes, en particulier de marchés ou de centres hospitaliers de haut niveau, et déplore une gouvernance marquée, selon lui, par une accumulation de dettes sans retombées visibles pour les citoyens.
Il critique également ce qu’il considère comme une contradiction : le rôle de médiateur que joue le président togolais sur la scène internationale, alors que des tensions sociopolitiques et des revendications populaires persistent à l’intérieur du pays. Ces frustrations nourrissent une colère grandissante dans une partie de l’opinion, qui réclame un changement profond du système en place.
L’appel au départ de Faure Gnassingbé, exprimé avec véhémence dans cette déclaration, illustre l’exaspération de nombreux Togolais face à ce qu’ils perçoivent comme une gouvernance autoritaire, inefficace et déconnectée des besoins réels de la population.