Le jeudi 26 septembre, le président américain Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris, qui aspire à lui succéder, se sont réunis à la Maison-Blanche pour un événement consacré à la lutte contre la violence armée.
Ce sujet est au cœur de la campagne présidentielle américaine, avec le contrôle des armes en première ligne. Faute de majorité suffisante, les démocrates sont contraints de se limiter à des actions symboliques, à l’image du décret que Joe Biden s’apprête à signer. « Ce que je m’apprête à signer s’intitule : ‘Combattre les menaces émergentes liées aux armes à feu et améliorer les exercices d’alerte aux tireurs dans les écoles’. Je n’aurais jamais pensé devoir signer un tel document, mais c’est la réalité », déclare le président avec regret.
La violence armée : première cause de mortalité chez les enfants.Aux États-Unis, une famille sur cinq est directement touchée par la violence armée, notamment les enfants, souligne Kamala Harris. « Aujourd’hui, la violence armée est devenue la première cause de mortalité chez les enfants en Amérique. Ce ne sont ni les accidents de la route, ni le cancer… mais bien les armes à feu. Et nous savons tous que cela ne devrait pas être le cas », insiste-t-elle.Kamala Harris, candidate démocrate, propose de réintroduire l’interdiction des fusils d’assaut, de renforcer les lois sur la vérification des antécédents des acheteurs d’armes et d’imposer un stockage sécurisé.
Cependant, les républicains, ainsi que le duo Trump-Vance, s’opposent fermement à ces mesures. Joe Biden se montre indigné par cette résistance. « L’an dernier, après une nouvelle fusillade dans une école, mon prédécesseur a dit qu’il fallait s’y habituer.
Le sénateur Vance, de l’Ohio, a ajouté que ce sont des choses qui font partie de la vie. Mais pour qui se prennent-ils ? », s’emporte le président.Il faut rappeler que, pour de nombreux Américains, le droit aux armes est sacré. On estime qu’il y a environ 500 millions d’armes en circulation aux États-Unis, pour une population de 330 millions d’habitants.