À quelques mois des élections générales de 2026, le départ de Dr Raoul Glessougbé des Démocrates vers la mouvance suscite aujourd’hui de vives inquiétudes quant aux chances du parti d’atteindre les 20% dans la 23e circonscription électorale.
C’est par une correspondance datée du vendredi 20 juin 2025 que Dr Raoul Glessougbé avait officialisé son retrait du parti Les Démocrates (LD) de l’ancien président Boni Yayi, sans préciser les raisons de cette décision. L’ancien responsable a depuis rejoint l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R) de la majorité présidentielle.
Un départ initialement sous-estimé
Si le départ de juin avait fait grand bruit à l’époque, il avait été dans un premier temps ignoré ou minimisé par certains cadres du parti. Cependant, à l’approche des échéances électorales de 2026, l’ampleur du vide laissé par cette défection commence à inquiéter sérieusement dans la 23e circonscription.
Un atout majeur qui fait défaut
Tête de liste des Démocrates lors des dernières législatives et principal artisan des performances réalisées par le parti dans la 23e circonscription électorale, Dr Raoul Glessougbé était considéré comme un pilier de la formation politique dans cette zone. Son départ, accompagné de ses fidèles lieutenants, laisse effectivement un vide manifeste qui compromet les ambitions du parti d’atteindre le seuil symbolique des 20% des voix dans cette circonscription.
Un défi majeur pour Les Démocrates
Pour beaucoup d’observateurs, cette démission constitue un véritable coup de massue pour Boni Yayi et son parti. Les Démocrates doivent désormais redoubler d’efforts pour combler ce grand vide laissé par le départ de leur ancien cadre et reconstituer une base solide dans la 23e circonscription.
Cette défection soulève de profondes interrogations sur l’avenir du parti dans cette zone stratégique et sur sa capacité à maintenir ses positions face à la majorité présidentielle, renforcée par l’arrivée de Dr Glessougbé dans ses rangs.
Les prochains mois seront déterminants pour mesurer la capacité des Démocrates à surmonter cette épreuve et à présenter une alternative crédible aux électeurs de la 23e circonscription lors des élections générales de 2026.
