Porto-Novo, le 31 octobre 2025.
L’hémicycle a repris vie ce jeudi à l’occasion de l’ouverture officielle de la deuxième session ordinaire de l’année 2025. Une rentrée parlementaire marquée par un fait politique inattendu : la démission du député Michel Sodjinou du groupe parlementaire Les Démocrates. L’élu du peuple, connu pour son franc-parler et son indépendance d’esprit, a choisi désormais de siéger comme député non inscrit, rompant ainsi les liens qui l’attachaient à la principale formation de l’opposition.
Dans une déclaration qui a rapidement circulé sur les réseaux et dans les couloirs du Parlement, Michel Sodjinou justifie sa décision par des « raisons de conviction personnelle » et par le besoin de « rester fidèle à ses idéaux ». Selon ses proches, cette démission serait aussi le reflet d’un malaise grandissant au sein du groupe Les Démocrates, où certains députés dénoncent une gestion jugée trop fermée et centralisée.
Mais au-delà de la politique, Michel Sodjinou étonne également par sa reconversion entrepreneuriale. Connu pour son pragmatisme et son humour parfois désarmant, le député confie :
« Si je sais conserver déjà la volaille et le poisson, pourquoi ne pas aller vers les humains ? »
Une phrase choc pour évoquer sa nouvelle aventure dans le domaine… des pompes funèbres. L’homme s’est en effet lancé dans le secteur funéraire, une initiative qu’il présente comme un projet citoyen et social visant à offrir des services dignes et accessibles aux familles endeuillées.
Entre l’arène politique et l’entreprise privée, Michel Sodjinou s’affirme comme une personnalité atypique, fidèle à une ligne de conduite : surprendre, innover et tracer sa propre voie, quitte à déranger.

 
															















