Le mercredi 8 janvier 2025, une attaque terroriste meurtrière a frappé le Bénin au “point triple”, une zone frontalière stratégique entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, située dans le département de l’Alibori. Selon des sources sécuritaires, l’assaut, perpétré par des individus armés non identifiés, a coûté la vie à 28 militaires béninois.
En réaction à cette tragédie, le parti d’opposition “Les Démocrates”, dirigé par l’ancien président Thomas Boni Yayi, a exprimé sa profonde sympathie envers les familles des soldats tombés et envers la nation tout entière. Dans un communiqué signé par Guy Dossou Mitokpè, secrétaire national à la Communication, le parti a déclaré : “Face à l’ampleur de cette tragédie nationale, le parti Les Démocrates s’incline devant la mémoire de nos vaillants soldats tombés au front en défendant notre patrie, et présente ses condoléances les plus attristées aux familles des disparus et à toute la Nation.”
Soulignant la nécessité d’une réponse collective face à la menace terroriste, “Les Démocrates” ont appelé à une coopération renforcée avec les pays voisins. Ils ont notamment proposé la création de brigades mixtes transfrontalières pour améliorer le partage de renseignements et coordonner les actions militaires. Cette initiative avait déjà été évoquée lors de la visite de Thomas Boni Yayi et de Nicéphore Dieudonné Soglo à Niamey en juin 2024.
Le parti a également suggéré l’instauration de trois jours de deuil national en mémoire des soldats disparus et a exhorté le président Patrice Talon à favoriser le consensus sur les questions sécuritaires nationales. Ils ont exprimé leur disponibilité à collaborer avec le gouvernement pour faire face à l’ennemi commun qu’est le terrorisme.
Cette attaque souligne la recrudescence des violences terroristes dans le nord du Bénin, une région confrontée à une menace croissante depuis 2019. Les autorités béninoises, conscientes de l’ampleur du défi, ont intensifié leurs efforts en recrutant et en déployant de nouvelles forces militaires pour sécuriser les zones frontalières et protéger les populations civiles.
La nation béninoise est en deuil, et l’heure est à l’unité nationale pour faire face à cette menace qui pèse sur la sécurité et la stabilité du pays.