Sous l’autorité de la commission d’instruction de la CRIET, Olivier Boko et Oswald Homeky continuent de faire face à des interrogatoires concernant des accusations graves de « complot contre la sûreté de l’État », de « corruption d’agent public » et de « blanchiment de capitaux ».
Malgré les efforts de leurs avocats pour obtenir la levée des mandats de dépôt, une première demande d’appel a été rejetée, les poussant à porter l’affaire devant la Cour suprême.
Interpellés fin septembre, Boko et Homeky, proches du président Patrice Talon, sont accusés d’avoir orchestré un plan visant à renverser l’État, projet qui incluait la tentative de corruption du Commandant de la Garde républicaine avec une offre de 1,5 milliard de francs CFA.
Ce dernier, selon les autorités, aurait collaboré en feignant son intérêt pour déjouer le complot. Notons que le chef de la sécurité présidentielle, impliqué dans l’enquête en tant que témoin, ne fait l’objet d’aucune poursuite.