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Cantine scolaire au Bénin : le doctorant Richard Aimé TOSSOU propose un modèle durable fondé sur l’agriculture et l’élevage dans les écoles

La cantine scolaire constitue l’une des plus belles initiatives du gouvernement béninois en faveur du bien-être et de la réussite des apprenants. Elle garantit un repas chaud aux enfants, réduit les abandons scolaires, améliore la concentration en classe et stimule les performances académiques. C’est un véritable moteur de maintien et de réussite scolaire, particulièrement en milieu rural. À cet effet, il convient de saluer et remercier sincèrement le gouvernement béninois pour les efforts colossaux consentis, et les milliards investis, pour la pérennisation de ce programme.

Cependant, malgré tous ces investissements, il reste des défis : la qualité des repas servis n’est pas toujours optimale, les ruptures de stock sont fréquentes, et les ressources disponibles parfois insuffisantes pour couvrir tous les besoins nutritionnels des élèves. C’est dans ce contexte qu’une idée innovante mérite d’être envisagée : l’introduction du jardin scolaire et de l’élevage dans les écoles.

Associer la cantine scolaire à des activités agricoles et d’élevage aurait plusieurs avantages :

  1. Diversification et amélioration des repas : produire localement des légumes, des tubercules, des œufs, du poulet, voire du poisson, permettrait d’enrichir les menus offerts dans les cantines. Cela renforcerait la qualité nutritionnelle des repas, tout en réduisant la dépendance vis-à-vis des fournisseurs externes.
  2. Formation pratique des apprenants : en participant activement à ces activités, les élèves acquièrent dès le bas âge des compétences en production végétale et animale. Cela peut éveiller des vocations agricoles, développer l’esprit d’initiative, de responsabilité, et renforcer le lien entre éducation et développement local.
  3. Renforcement de l’autosuffisance et réduction des coûts : une école capable de produire une partie de ses besoins alimentaires peut réduire ses dépenses et investir les économies dans d’autres projets éducatifs ou sociaux.
  4. Valorisation de l’environnement scolaire : un jardin scolaire bien entretenu ou un petit élevage intégré améliore le cadre de vie, crée un environnement agréable et motivant pour les élèves et les enseignants.
  5. Ancrage communautaire : ces activités peuvent favoriser l’implication des parents d’élèves et des membres de la communauté, créant une synergie autour de l’école et une meilleure appropriation du programme de cantine scolaire.

En somme, la proposition du doctorant Richard Aimé TOSSOU ouvre la voie à une réforme profonde de la cantine scolaire. Elle appelle à une vision intégrée de l’éducation, où nutrition, savoir, autonomie et développement local marchent de concert. Une telle approche, bien encadrée, pourrait faire du Bénin un modèle de référence en matière de cantine scolaire durable et éducative.

Auteur

Firmin SOWANOU

Firmin SOWANOU

Directeur de Publication KAFOWEB

3 commentaires

  1. MONKPEYI Fifonsi

    Répondre
    17 avril 2025 at 16h47

    Une belle initiative

  2. TOSSOU Mahoutodji Éric

    Répondre
    17 avril 2025 at 17h41

    Vraiment
    C’est très bien
    A mí, me gusta

  3. SEKPAZIN Florent

    Répondre
    17 avril 2025 at 20h25

    Super bien c’est une bonne idée j’apprécie beaucoup

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