La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu son verdict le 27 janvier 2025 dans une affaire impliquant A.A., identifié comme le beau-frère de Soumaïla Yaya Alabi, alors Directeur général de la Police républicaine (DGPR). Ce dernier a été condamné à 12 mois de prison, assortis d’une amende d’un million de francs CFA et du versement de 15 000 FCFA à sa victime, un policier en poste au commissariat d’Ekpè.
Quelques jours après ce jugement, une autre décision marquante est tombée : le limogeage de Soumaïla Yaya Alabi. Ce double événement soulève des interrogations quant à un éventuel lien entre la condamnation d’A.A. et la révocation du DGPR. Toutefois, à ce jour, aucune déclaration officielle ne vient établir un lien direct entre ces deux faits.
Un limogeage qui n’a aucun lien avec la condamnation du proche.
Jusqu’à présent, aucune déclaration officielle n’a directement rattaché la destitution de Soumaïla Yaya Alabi à la condamnation de son beau-frère. Il est possible que cette décision s’inscrive dans un cadre plus large de restructuration au sein de la Police républicaine, ou qu’elle repose sur des motifs internes inconnus du grand public. En l’absence de preuves tangibles établissant une corrélation entre les deux événements, toute conclusion hâtive relèverait de la spéculation.
La nécessité de plus de transparence
Face aux interrogations soulevées par ces décisions successives, une clarification de la part des autorités compétentes serait essentielle pour dissiper les doutes. L’opinion publique reste en attente d’explications officielles qui permettraient de comprendre les véritables raisons du limogeage du DGPR.
En attendant, il convient d’éviter les conclusions hâtives et d’observer les prochains développements de cette affaire. Seule une communication transparente des autorités pourra lever toute ambiguïté.