C’est désormais officiel : Elon Musk ne fait plus partie de l’administration Trump. Le milliardaire américain a confirmé dans la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 mai (heure française) qu’il mettait un terme à sa mission gouvernementale, comme cela avait été initialement prévu. Il dirigeait depuis quatre mois un organisme baptisé DOGE, chargé d’identifier et d’éliminer les dépenses publiques jugées superflues – un rôle qui avait suscité de vives critiques au sein de la classe politique américaine.
« Alors que ma période prévue en tant qu’employé spécial du gouvernement touche à sa fin, je voudrais remercier le président Donald Trump de m’avoir donné l’opportunité de réduire les dépenses inutiles », a déclaré Elon Musk sur son réseau social X. Il a également affirmé que « la mission DOGE va se renforcer encore à l’avenir pour devenir un mode de vie dans le gouvernement ».
Ce départ intervient dans un contexte tendu : quelques heures plus tôt, Elon Musk avait exprimé pour la première fois son désaccord avec le président Trump. Dans une interview accordée à la chaîne CBS, l’entrepreneur s’était dit « déçu » par un projet de loi économique majeur actuellement en discussion au Congrès, qui prévoit une hausse significative des dépenses publiques. « Ce projet de loi accroît franchement le déficit budgétaire », a-t-il critiqué.
Ainsi s’achève l’expérience gouvernementale de Musk, entamée avec fracas et clôturée sur fond de désaccord budgétaire. Reste à savoir si les ambitions d’optimisation des finances publiques portées par DOGE survivront à son départ.
