Plus d’un an après avoir été renversé par un coup d’État, Ali Bongo a publié une lettre ouverte par l’intermédiaire de ses avocats, mercredi 19 septembre 2024. Il y appelle à la libération de son épouse Sylvia et de son fils Noureddin, emprisonnés depuis un an à Libreville, dénonçant les violences et tortures dont ils sont victimes.
Ali Bongo demande l’arrêt des représailles contre sa famille, les qualifiant de boucs émissaires.Dans ce texte de deux pages, l’ex-président reconnaît sa propre responsabilité, admettant des insuffisances durant son mandat et se déclarant conscient des souffrances persistantes de nombreux Gabonais.
Il annonce également renoncer définitivement à toute ambition politique, précisant que cela vaut aussi pour sa femme et son fils.Sylvia et Noureddin Bongo, quant à eux, sont accusés de haute trahison, détournement de fonds publics et malversations financières. Leurs avocats dénoncent leurs conditions de détention.