Alors que le remaniement ministériel redistribue les cartes au sommet de l’État béninois, un fait marquant retient l’attention : Didier José Tonato, discret mais redoutablement efficace, prend les rênes de trois ministères clés, à savoir :
- le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable,
- le Ministère des Transports,
- et le Ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines.
Dans un climat où certains ministres sont limogés ou réaffectés, Tonato apparaît comme le grand bénéficiaire du jeu gouvernemental, signe d’une confiance renforcée du président Patrice Talon à son égard.
Ce choix n’est pas anodin. Il s’inscrit dans une logique présidentielle qui privilégie désormais l’efficacité, la rigueur et la capacité de gestion multisectorielle. Tonato, qui avait déjà su convaincre par sa gestion méthodique du Cadre de vie, notamment dans l’exécution des projets urbains structurants, se voit confier des domaines aussi sensibles que les transports, l’énergie et les ressources naturelles.
Son style managérial ne laisse pas indifférent : silencieux, solide, stratégique et implacable, il n’est pas du genre à faire la une des médias, mais les résultats de ses actions parlent pour lui. Ce profil rare dans l’arène politique béninoise fait de lui un pilier de la gouvernance actuelle.
À une époque où les erreurs de gestion, les retards dans l’exécution des projets ou les dérapages financiers coûtent des postes, José Tonato s’impose comme un exemple de rigueur et de stabilité. En retour, le chef de l’État lui confie non pas un, mais trois ministères essentiels au développement national, un geste qui, selon certains analystes, pourrait même mériter une décoration officielle, tant la charge est lourde et la responsabilité stratégique.
Ce triple portefeuille n’est pas sans conséquence : il concentre entre les mains d’un seul homme **les leviers de l’aménagement du territoire, de l’accessibilité routière, de l’énergie, de l’eau et des ressources minières, autant de secteurs cruciaux dans la marche vers l’émergence.
Le message de Talon est clair : la gestion publique ne doit plus être un terrain d’apprentissage, mais une mission confiée à ceux qui font leurs preuves. Et Tonato, à l’évidence, incarne cette vision d’un gouvernement resserré autour de compétences éprouvées.
