Portée par sa volonté d’agir pour une société plus juste et inclusive, Laly KOKO, militante engagée de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR) et bénéficiaire du Programme d’Appui à l’Égalité de Genre (PAEG1), a organisé une importante activité de mobilisation communautaire ce samedi 14 juin 2025 dans l’enceinte du Collège d’Enseignement Général (CEG) de Houédogli, malgré une forte pluie matinale qui n’a en rien altéré la ferveur populaire.
Cette initiative, inscrite dans le cadre d’un microprojet soutenu par le PAEG1, s’est tenue sous le thème :
« Renforcement de la participation des femmes à la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) »,
un sujet plus que jamais d’actualité, dans un contexte où les femmes rurales restent parmi les premières victimes des violences sexistes, mais aussi des figures centrales de la résilience communautaire.
Une mobilisation politique, citoyenne et communautaire à la hauteur des enjeux
L’événement a rassemblé un large éventail d’acteurs politiques, administratifs, coutumiers et sociaux, témoignant du sérieux et de la pertinence du message porté par la promotrice. Ont notamment répondu présents :
- Richard KOKOU, député suppléant à l’Assemblée nationale,
- SEHOU Togbédji, chef de l’arrondissement de Houédogli, représentant le maire Rigobert TOZO, empêché,
- Une délégation des chefs de village de Houédogli,
- Le facilitateur du projet, SOGNONHOU Prospère,
- Florentin ADOHOUNWA, chargé de la communication et du protocole de la mairie de Lalo.
Tous ont salué la rigueur organisationnelle de Laly KOKO, son engagement personnel et le choix judicieux du thème, en parfaite cohérence avec les objectifs du PAEG1 qui vise à promouvoir une société béninoise plus équitable, sensible au genre et inclusive.
Laly KOKO : une voix féminine pour éveiller les consciences et impulser le changement

Dans son allocution, Laly KOKO a exprimé sa profonde gratitude envers les autorités politiques, locales et communautaires, ainsi qu’envers les partenaires du programme PAEG1 qui lui ont permis de porter ce projet au cœur de son village. Elle a également rendu un hommage appuyé à sa formation politique, l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), qui l’accompagne dans son engagement citoyen.
« Ce projet est né d’un constat : trop souvent, les violences faites aux femmes se déroulent dans le silence, dans l’ombre, dans l’indifférence. Il est urgent d’en faire une affaire de tous. Et pour cela, il faut parler, éduquer, former, écouter et agir ensemble », a-t-elle déclaré devant un public attentif et visiblement ému.
Elle a insisté sur la nécessité d’impliquer davantage les femmes dans les mécanismes de prévention des VBG, mais aussi dans les processus décisionnels à l’échelle locale. Pour elle, l’autonomisation des femmes ne saurait se résumer à des discours ou à des slogans : elle passe par des actions concrètes, visibles, pérennes et ancrées dans les réalités communautaires.
L’événement a également été l’occasion pour les participants d’échanger autour de bonnes pratiques, de témoigner de certaines réalités locales souvent tues, et de dégager des pistes d’action pour améliorer la protection des femmes dans les milieux ruraux. Il a été notamment recommandé la création de cellules d’écoute de proximité, la formation des relais communautaires, et le renforcement des synergies entre les autorités locales, les associations de femmes et les structures de santé ou de sécurité.
Un modèle d’engagement féminin soutenu par le PAEG1
Cette initiative portée par Laly KOKO n’est pas un acte isolé. Elle s’inscrit dans une vision plus large du PAEG1, qui promeut l’émergence de femmes actrices du changement, capables d’agir au cœur de leurs communautés pour transformer les normes sociales et réduire les inégalités.
Le facilitateur du projet, SOGNONHOU Prospère, a salué la pertinence de cette activité et la maturité de sa mise en œuvre, soulignant qu’elle répondait pleinement aux indicateurs de performance du programme, notamment en matière de changement social de comportement et de responsabilisation communautaire.
À travers cette action exemplaire, Laly KOKO s’impose comme une figure montante du leadership féminin local, capable de fédérer, de convaincre et de construire des ponts entre les institutions, les élus, les chefs traditionnels et les populations à la base.
Le public est reparti enrichi, informé, mais aussi plus engagé que jamais, avec un message fort : la lutte contre les violences basées sur le genre commence au village, dans la famille, dans l’école, dans le silence que l’on brise et dans la parole que l’on libère.