Le bras de fer entre Elon Musk et l’administration américaine franchit un nouveau cap, aux allures géopolitiques. Depuis son éloignement progressif de la sphère présidentielle, le fondateur de Tesla et SpaceX multiplie les confrontations médiatiques avec le président des États-Unis, exacerbant un climat déjà tendu.
La situation a pris une tournure plus radicale après la sortie controversée d’un ancien conseiller de Donald Trump, appelant ni plus ni moins à l’expulsion d’Elon Musk hors du territoire américain. Une déclaration qui a fait réagir jusqu’à Moscou.
Ce vendredi 6 juin, le premier vice-président de la Commission des Affaires internationales de la Douma, chambre basse du parlement russe, a exprimé la disposition de son pays à accueillir le milliardaire en cas de persécution. « Si besoin est, la Russie pourrait bien sûr lui offrir l’asile », a-t-il déclaré, selon l’agence de presse russe TASS.
Cette prise de position russe vient jeter de l’huile sur le feu dans une période déjà marquée par de fortes tensions diplomatiques et technologiques entre Washington et certaines puissances émergentes. Reste à savoir si Elon Musk prendra cette offre au sérieux, ou s’il s’agit d’une manœuvre symbolique dans une guerre d’influence planétaire où innovation, pouvoir et politique sont désormais intimement liés.