À la veille de la Journée internationale de lutte contre la corruption, Jacques Migan, Haut-Commissaire à la Prévention de la Corruption, a livré un message poignant aux Béninois, plaçant la jeunesse au cœur de la lutte contre ce fléau. Dans son discours, il a mis en exergue l’importance cruciale de l’éducation et de la sensibilisation pour façonner une société intègre.
L’Éducation, un Rempart contre la Corruption
Jacques Migan a rappelé que la corruption représente un obstacle majeur au développement économique et social. Selon lui, l’éducation doit intervenir très tôt, dès les cycles maternel et primaire, et se prolonger jusqu’au secondaire et à l’université. Cette approche vise à inculquer aux jeunes des valeurs d’intégrité et de transparence, indispensables à la construction d’une société juste et équitable.
Un Appel à l’Engagement de la Jeunesse
Sous le thème mondial choisi cette année par l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : former l’intégrité de demain », la campagne met en lumière le rôle déterminant des jeunes dans cette lutte. En écho avec les priorités du Haut-Commissariat au Bénin, ce thème souligne l’urgence d’une mobilisation collective pour sensibiliser les nouvelles générations aux conséquences de la corruption sur leurs communautés.
Le Bilan et les Défis de la Convention des Nations Unies contre la Corruption
Jacques Migan a également rappelé que cette année marque le 21ᵉ anniversaire de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC). Bien que des progrès significatifs aient été enregistrés depuis son adoption, il a souligné que des défis persistent, aussi bien au Bénin qu’à l’échelle mondiale.
Pour le Haut-Commissaire, les Journées nationale et internationale de lutte contre la corruption offrent une occasion précieuse de réfléchir à de nouvelles stratégies préventives.
Dans son discours, il a invité les Béninois à s’unir pour cultiver l’intégrité et contribuer à un avenir meilleur, où la corruption n’aurait plus sa place.