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Bénin : “De nombreuses familles peinent à survivre” – L’Église catholique interpelle l’État

Bénin : "De nombreuses familles peinent à survivre" - L'Église catholique interpelle l'État

Face à l’aggravation de la cherté de la vie, la Conférence épiscopale du Bénin tire la sonnette d’alarme et appelle à une mobilisation générale pour sauver les plus vulnérables.

Une précarité qui ronge le tissu social

La réalité est brutale : “En dépit des efforts consentis par le gouvernement pour le développement, de nombreuses familles peinent encore à satisfaire leurs besoins fondamentaux et vitaux”, constate la Conférence épiscopale du Bénin (CEB) dans son communiqué final publié le 23 mai 2025.

Cette situation de précarité persistante touche désormais “une portion non négligeable de la population” et expose les plus vulnérables à “des formes multiples d’exploitation”, selon les évêques réunis lors de leur 75e session plénière du 21 au 23 mai.

La cherté de la vie menace la paix sociale

Pour la CEB, les conséquences vont bien au-delà des difficultés économiques. Cette crise du pouvoir d’achat “compromet la paix sociale” et risque de fracturer la société béninoise.

Les prélats alertent sur un cercle vicieux où la pauvreté devient un terreau d’instabilité, menaçant directement l’harmonie nationale que le pays a su préserver.

“Nul n’a le droit d’être heureux tout seul”

Face à cette urgence sociale, l’Église catholique ne reste pas silencieuse. “Fidèle à sa mission prophétique”, elle lance un appel solennel aux “autorités compétentes, aux acteurs politiques, économiques et sociaux, ainsi qu’à tous les citoyens de bonne volonté”.

L’objectif : “redoubler d’effort pour bâtir une société plus juste et solidaire qui met la personne humaine au centre de toute action”. Une démarche inspirée de la philosophie de Raoul Follereau : “nul n’a le droit d’être heureux tout seul”.

Un appel au dialogue contre les tensions

Consciente des risques de déstabilisation, la CEB appelle également les acteurs politiques et les citoyens à “éviter les discours incitant à la haine, à la violence, aux manipulations de tout genre” et à “privilégier le dialogue, le respect mutuel et la préservation des acquis démocratiques”.

Un message clair : la crise économique ne doit pas devenir prétexte à la division politique.

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Auteur

Firmin SOWANOU

Firmin SOWANOU

Directeur de Publication KAFOWEB

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