Dans une déclaration qui suscite un vif débat, le Professeur David Koffi Aza, Grand prêtre du Fâ, a exprimé ses inquiétudes quant aux conséquences d’un départ de Patrice Talon à la fin de son mandat en 2026. “Si nous faisons tout pour que le Président parte en 2026, et mouvanciers et opposants, nous allons tous le regretter. Il faut le noter”, a-t-il affirmé.
Cette prise de position a immédiatement enflammé les réseaux sociaux, où les internautes s’interrogent : le Fâ, institution spirituelle ancestrale, est-il en train de s’immiscer dans le débat constitutionnel ? Certains perçoivent cette déclaration comme une tentative implicite de réclamer un troisième mandat pour le président, ce qui irait à l’encontre des dispositions actuelles de la Constitution béninoise.
Alors que le Bénin s’approche d’une échéance cruciale, cette sortie publique du Grand prêtre relance le débat sur le rôle des leaders traditionnels et spirituels dans la politique. Elle appelle également les acteurs politiques à clarifier leurs intentions pour éviter toute dérive susceptible de menacer la stabilité démocratique du pays.
2 commentaires
SOWANOU Gérard
C’est des personnages à qui on faisait confiance mais par la suite ils sont vendus
Ils ne méritent aucun respect
Kondé
C’est normal ce qu’il dit .