Lors des audiences à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Oswald Homéky et Olivier Boko, principaux accusés dans une affaire hautement médiatisée, ont refusé de s’exprimer sans la présence de leurs avocats. Une position ferme qu’ils ont chacun justifiée devant la présidente de la Cour.
Homéky s’insurge contre des irrégularités
Oswald Homéky, ancien ministre et figure clé de l’affaire, a pris la parole pour dénoncer les irrégularités de la procédure. « Madame la Présidente, j’aimerais bien déconstruire point par point les incohérences qui ont été dites sur moi par les uns et les autres. Mais je ne le ferai pas en l’absence de mes avocats. Et il faut aussi que la Cour devant laquelle je suis soit régularisée », a-t-il déclaré. Homéky, tout en insistant sur le caractère biaisé des procédures en cours, a conclu : « Je suis solidaire de mes avocats. Si vous corrigez les irrégularités relevées, je suis à votre disposition ».
Boko dans la même dynamique
Olivier Boko a également adopté une posture similaire. Il a été catégorique dans son refus de déposer sans l’assistance de son conseil juridique : « Madame la Présidente, je ne pourrai pas déposer devant votre juridiction sans la présence de mes avocats ».
Un procès sous tension
Ces refus, exprimés avec fermeté, traduisent une tension palpable autour du déroulement de ce procès.