Le gouvernement béninois, à travers le décret n°2023-681 du 20 décembre 2023, clarifie les modalités d’application de la loi n°2022-28 du 7 décembre 2022, destinée à protéger les fonctionnaires de police victimes en mission commandée ou leurs ayants droit. Lors des débats parlementaires sur le budget 2025, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Alassane Seidou, a levé le voile sur ce dispositif afin de répondre aux critiques liées à l’abandon des familles des victimes.
Une indemnisation financière conséquente
Le décret fixe à 15 millions de FCFA le capital décès versé à la famille d’un fonctionnaire de police décédé en mission républicaine. Ce montant vise à apporter un soutien immédiat et significatif aux proches de la victime.
Des soins médicaux intégralement pris en charge
Pour les policiers blessés en mission, la prise en charge est complète et couvre les frais médicaux, pharmaceutiques, d’hospitalisation, d’appareillage, d’évacuation sanitaire, et de rééducation. À noter que les bénéficiaires ne sont pas soumis au paiement du ticket modérateur de 20 % habituellement applicable dans le cadre de l’assurance maladie.
Indemnisation en cas d’invalidité
En cas d’incapacité permanente partielle, les victimes reçoivent une indemnisation calculée en fonction de la gravité des préjudices subis, conformément aux dispositions réglementaires.
Avec ce décret, le gouvernement béninois affiche sa volonté de garantir une protection sociale solide aux policiers en mission commandée, témoignant ainsi de son engagement envers les forces de sécurité et leurs familles.