Les affrontements entre Israël et le Hamas ont repris de plus belle. Ce mercredi 19 mars, l’armée israélienne a confirmé l’entrée de ses troupes dans la bande de Gaza pour mener des “opérations terrestres ciblées” dans le centre et le sud du territoire.
Un retour des combats après une accalmie relative
Selon l’armée israélienne, ces opérations visent notamment à “créer une zone tampon partielle entre le nord et le sud” de l’enclave palestinienne. Les soldats ont avancé jusqu’au milieu du corridor de Netzarim, un no man’s land qui coupait Gaza en deux avant le cessez-le-feu de janvier. Cette annonce intervient alors que des bombardements intenses ont repris dans la nuit de lundi à mardi, marquant une nouvelle escalade du conflit.
Par ailleurs, Israël Katz, le ministre israélien de la Défense, a adressé un “dernier avertissement” aux Palestiniens de Gaza. Il leur a demandé de “libérer les otages israéliens” encore détenus et de “se débarrasser” du Hamas.
Un bilan humain toujours plus lourd
Les combats ont déjà fait un nombre dramatique de victimes. Selon le ministère de la Santé de Gaza, administré par le Hamas, près de 970 personnes ont été tuées en seulement 48 heures. Avant cette nouvelle offensive, le bilan humain s’élevait à 48 577 morts. Il a désormais dépassé les 49 500 victimes.
Alors que les hostilités s’intensifient, la communauté internationale redoute une aggravation de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, déjà en crise depuis des mois. La reprise des combats semble éloigner encore davantage les espoirs d’un retour à la paix.