Le 27 mars 2025, Zeinab Bancé, cheffe ivoirienne passionnée, a lancé un nouveau défi culinaire au Parc des Sports d’Abidjan-Treichville. Son objectif : battre le record Guinness du plus long marathon de cuisine. Après un premier essai non validé en décembre 2024, elle revient plus déterminée que jamais pour inscrire son nom dans l’histoire gastronomique.
Une seconde tentative mieux préparée
Apprenant de son expérience passée, Zeinab Bancé s’est entourée d’une organisation plus rigoureuse et d’une meilleure préparation physique et mentale. Son défi, qui doit s’achever le 2 avril, est porté par un fort attachement à la cuisine ivoirienne, qu’elle met à l’honneur à travers un menu inspiré des 31 régions du pays.
« On a fait des erreurs la première fois, mais on revient plus organisé cette fois. Je vais relever ce défi pour la Côte d’Ivoire », a-t-elle déclaré avec détermination.
Une compétition sous pression
Si Zeinab Bancé se lance avec confiance, elle sait que la compétition est rude. En effet, une autre cheffe tente de décrocher le même record au Togo, ajoutant une pression supplémentaire. Cependant, la cuisinière ivoirienne mise sur sa résilience et sa préparation mentale, s’inspirant du mental d’acier des “Éléphants”, l’équipe nationale de football.
« J’ai fait beaucoup de prières, beaucoup de concentration et d’activités physiques. J’ai un mental d’éléphant et je vais aller jusqu’au bout », confie-t-elle, encouragée par son entourage.
Un engagement pour la valorisation de la cuisine ivoirienne
Bien que l’affluence semble moins importante que lors de sa première tentative, Zeinab Bancé ne se laisse pas décourager. Son ambition dépasse la simple performance : elle veut faire rayonner la gastronomie ivoirienne et, plus largement, participer au mouvement grandissant en Afrique de l’Ouest où plusieurs chefs, inspirés par la Nigériane Hilda Baci, cherchent à battre des records Guinness.
Ce marathon culinaire est donc bien plus qu’un défi personnel : il représente un symbole de résilience et de promotion de la culture africaine, confirmant que la cuisine est un patrimoine à célébrer et à faire reconnaître à l’échelle mondiale.