À Toviklin, les enseignants vacataires devenus ACDPE célèbrent l’ex-directeur Paulin EDAH pour son intégrité et son engagement humain

Une cérémonie de reconnaissance forte en émotions, avec la présence du Maire William T. Fangbédji et du député Jérémie ADOMAHOU

Toviklin, samedi 2 août 2025 – L’amphithéâtre du CEG Toviklin a vibré ce samedi au rythme de la reconnaissance et de l’émotion. À l’initiative d’un groupe d’enseignants vacataires de la promotion 2008, aujourd’hui Agents Contractuels de Droit Public de l’État (ACDPE), un hommage solennel a été rendu à Monsieur Paulin EDAH, ancien directeur du collège, désormais à la retraite.

Une reconnaissance pour un bâtisseur de carrières silencieux

Pendant plusieurs années, Paulin EDAH a dirigé le CEG Toviklin avec rigueur, discernement et une disponibilité exemplaire. Pour beaucoup d’enseignants aujourd’hui en poste, il représente bien plus qu’un supérieur hiérarchique. Il a été un guide, un conseiller, un protecteur discret qui a joué un rôle clé dans le début de leur carrière.

Ceux qu’il a soutenus au moment où ils en avaient le plus besoin n’ont pas oublié. Ils ont décidé, près de vingt ans plus tard, de lui témoigner leur reconnaissance à visage découvert, publiquement et avec dignité.

Une cérémonie sobre, mais pleine de chaleur humaine

L’événement, organisé dans la cour du collège, a rassemblé collègues, amis, élèves et personnalités politiques. Dans une ambiance empreinte de respect, de rires discrets et d’émotions contenues, chacun est venu témoigner de l’impact humain et professionnel du directeur EDAH.

Des cadeaux symboliques lui ont été remis : une télévision 34 pouces, une enveloppe financière et un tableau-photo souvenir, symboles matériels d’une gratitude sincère. Le geste, loin d’être ostentatoire, a touché le récipiendaire, manifestement ému par cet hommage inattendu.

Une présence politique qui confère du poids à l’événement

La solennité de la cérémonie a été renforcée par la présence remarquable de deux figures politiques majeures de la région :

• Son Excellence Monsieur William T. FANGBÉDJI, Maire de la commune de Lalo,
• et l’honorable député Jérémie ADOMAHOU.

Prenant la parole, le Maire Fangbédji a salué l’exemplarité du récipiendaire :

« Paulin EDAH est un homme d’engagement, un homme de fidélité et de loyauté. Il a formé, conseillé, et donné sans rien attendre en retour. Sa rigueur n’excluait pas l’écoute. Voilà le type de leader que notre système éducatif a besoin de célébrer. »

À sa suite, le député Jérémie ADOMAHOU a mis en lumière les valeurs humaines du directeur EDAH :

« Dans une époque où l’on oublie vite ceux qui ont tendu la main, cet hommage nous réconcilie avec l’essentiel. Monsieur EDAH a su marquer les consciences par sa justesse, sa parole mesurée et son cœur grand. »

Des mots de vérité pour un homme discret

C’est dans ce cadre que Monsieur Blaise TCHOKODO, président du comité d’organisation, a livré un témoignage fort et révélateur de l’esprit de cette célébration :

« Il aurait suffi qu’il refuse de recruter l’un des nôtres en octobre 2006, et sa carrière aurait pris un autre tournant. Mais il a dit oui. Il a ouvert la porte. C’est cet acte que nous avons voulu graver dans le marbre de la mémoire. Monsieur EDAH a été ce genre de supérieur qu’on n’oublie pas. »

Ce rappel sobre mais lourd de sens a profondément marqué l’assemblée. Il illustre le pouvoir transformateur des petits gestes posés avec conviction, loin des projecteurs.

Réaction émue du récipiendaire : l’humilité d’un grand homme

Prenant enfin la parole, Paulin EDAH, submergé par l’émotion, a exprimé ses remerciements les plus sincères.

« Ce que vous faites aujourd’hui dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer. J’ai toujours agi selon ma conscience, dans le respect des textes et des valeurs humaines. Merci pour ce retour du cœur. Je vous encourage à rester unis, fidèles à vos principes et disponibles les uns pour les autres. »

Plus qu’un hommage, une leçon de société

Au-delà de la célébration d’un homme, cet événement donne à réfléchir sur la place de la reconnaissance dans notre société, particulièrement dans les milieux professionnels. Il montre qu’il est encore possible d’honorer les bâtisseurs de l’ombre, **ceux qui ont semé sans attendre, ceux qui ont élevé sans bruit.

Paulin EDAH, par son humanité, son professionnalisme et sa simplicité, vient de recevoir une page d’histoire vivante, écrite non par un décret, mais par la mémoire affective de ses anciens collaborateurs.