Une affaire de corruption secoue actuellement le paysage politique béninois. Plusieurs cadres du Ministère de l’Intérieur sont en garde à vue à la Brigade Économique et Financière (BEF), soupçonnés d’avoir facilité, moyennant des avantages indus, la délivrance du récépissé officiel au parti politique “Le Libéral”, récemment lancé par le politologue Richard Boni Ouorou.
Selon des sources proches du dossier, ces fonctionnaires auraient usé de leur position pour accélérer le processus d’enregistrement du parti, en contrepartie de compensations financières ou d’autres formes de gratification. Cette pratique, communément appelée “djonicus” dans le jargon local, désigne des actes de corruption visant à obtenir des faveurs administratives.
Le parti “Le Libéral”, fondé en avril 2025 par Richard Boni Ouorou, se présente comme une formation politique progressiste prônant le libéralisme et le développement économique et social du Bénin. Avant sa transformation en parti politique, “Le Libéral” était un mouvement apolitique visant à promouvoir les principes du libéralisme et à éduquer les citoyens sur leur rôle dans la société.
La corruption, bien que dénoncée par les autorités, semble persister à divers niveaux, affectant ainsi la transparence et l’efficacité des institutions publiques.
Actuellement, les autorités judiciaires poursuivent leur enquête pour déterminer l’étendue des responsabilités et prendre les mesures appropriées. La BEF a indiqué que l’enquête est toujours en cours et que plusieurs autres fonctionnaires pourraient être impliqués dans cette affaire.
Contacté pour réagir à ces accusations, Richard Boni Ouorou n’a pas encore fait de déclaration officielle. Toutefois, cette situation pourrait avoir des répercussions non seulement sur la crédibilité du parti “Le Libéral”, mais aussi sur la scène politique béninoise dans son ensemble.
Les citoyens et l’opinion publique attendent avec impatience les résultats de cette enquête, espérant que toute la lumière sera faite sur cette affaire. Une telle issue permettrait de renforcer la transparence et la confiance dans les institutions démocratiques du pays, tout en envoyant un message fort contre la corruption au sein de l’administration publique.